Maripier Morin ne s’en cache pas, le confinement lui a coûté tous ses boulots. La grande anxieuse, de son propre aveu, s’est tout de même très bien débrouillée avec les moyens du bord pour livrer trois épisodes de Mais pourquoi? En confinement (durant lesquels elle a dévoilé l’identité de son nouvel amoureux), riant elle-même du fait qu’elle n’est visiblement pas capable de se tenir loin du travail bien longtemps. N’empêche, elle devra attendre avant de tourner la deuxième saison de cette émission, un report qui s’ajoute à celui des tournages de La faille et à l’annulation du Gala Artis, qu’elle devait animer avec Jean-Philippe Dion.
En effet, la cérémonie qui devait être présentée le dimanche 10 mai n’a pas eu lieu et, contrairement au Gala Québec Cinéma qui a tout de même honoré ses finalistes, les nommés n’ont pas été annoncés. Ça a laissé un gros vide dans l’agenda de Maripier, qui a eu une pensée pour le gala.
« C'est une journeÌe eÌtrange aujourd'hui, a-t-elle écrit sur Instagram dimanche en partageant une photo souvenir de la dernière édition de la soirée. En theÌorie, je me serais leveÌe toÌ‚t, sans avoir trop dormi, mais le coeur rempli d'excitation. Aujourd'hui, nous devions animer la Soirée Artis pour une troisième fois, Jean-Philippe Dion et moi. J'ai le coeur gros parce que, malgreÌ le stress et la pression qui vient avec ce genre de mandat, on a toujours reÌussi aÌ€ le faire dans le bonheur, le rire, la creÌativiteÌ et le respect avec des eÌquipes travaillantes et inspirantes. Je t'aime, mon chum de TV. Je vous aime, belle eÌquipe. Espérons que ce n'est que partie remise ».
La dernière ligne de Maripier Morin donne l’impression que TVA réfléchit à une manière de souligner le travail des artistes de la télé en l’absence du gala, mais aucune annonce n’a été faite en ce sens pour le moment. Dimanche, plutôt que la Soirée Artis, c’est le grand événement télé Une chance qu’on s’a qui a été présenté.
Rappelons que Jean-Philippe Dion aussi s’était prononcé sur l’annulation de la Soirée Artis, entre autres pour indiquer qu’il était ébranlé par le fait qu’il s’agissait de la perte d’un gros mandat pour bien des travailleurs du monde de la télé.