Ce vendredi, deux audiences impliquant Éric Lapointe devaient avoir lieu devant la Cour municipale de Montréal, soit pour une accusation de non-respect des conditions l’interdisant de contacter la plaignante ainsi que pour des requêtes en vue du procès lié aux accusations de voies de fait qui pèsent contre le chanteur.
Alors qu’il en était dans ses droits, l'artiste de 50 ans n’a pas accompagné son avocat hier devant la cour. D’ailleurs, ces deux derniers espèrent toujours pouvoir régler le dossier avant l’arrivée du procès pour voies de fait prévu du 27 au 29 octobre prochains, lors duquel ils devront tous deux être présents. Selon l’avocat de Lapointe, il ne serait pas impossible que les deux parties concluent une entente d’ici la fin octobre afin de clore le dossier criminel. Cette option répondrait possiblement de façon favorable au souhait de l’artiste, même si l’on ignore si le règlement du dossier mènera à un plaidoyer de culpabilité de la part du chanteur.
Me Jacklin Turcot a souligné vendredi, en enregistrant un plaidoyer de non-culpabilité pour son client concernant l'accusation de non-respect des conditions : « En défense, nous faisons un bon bout de chemin pour en arriver à quelque chose qui soit satisfaisant tant pour la plaignante que pour notre client. J'ai bon espoir d'en arriver à quelque chose. »
Les événements reprochés au rockeur remontent au 30 septembre 2019, alors qu’il célébrait son anniversaire. Lapointe se serait chicané avec une femme avant de la frapper. En octobre 2019, il plaidait non coupable. En juillet dernier, le nom d’Éric Lapointe faisait une fois de plus réagir alors qu’une femme anonyme affirmait sur la toile avoir été agressée par le chanteur lors du tournage d’un vidéoclip pour lequel elle avait été embauchée comme figurante, il y a une dizaine d’années… Des allégations que la vedette a rapidement niées.