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Mike Ward: « C’est tellement ridicule être en cour contre la Commission des droits de la personne »
Crédit: Serge Cloutier

Mike Ward comparaissait hier en appel devant la Commission des droits de la personne pour faire renverser la décision prise il y a plus de deux ans, le condamnant à verser 42 000$ à Jérémy Gabriel et sa mère pour une blague qu’il qualifie aujourd’hui de « mauvais goût ». Les juges de la Commission ont pris la cause en délibéré après que les avocats de chacune des parties ont fait leur plaidoyer.

L’humoriste a par ailleurs réagi via sa page Facebook, hier soir, craignant d’être « mal cité dans les médias traditionnels ». « C’est tellement ridicule être en cour contre la Commission des droits de la personne pour une blague que j’ai écrite il y a 10 ans », note Mike Ward avant d’ajouter que de l’amener « en cour pour une joke de mauvais goût ça serait comme donner un ticket à Vin Diesel parce qu’il conduisait vite dans The Fast and the Furious. C’est complètement stupide. »

Celui qui est réputé pour son humour corrosif a par la suite statué qu’il n’est pas une mauvaise personne, contrairement à un ancien médiateur et un ancien président de la Commission des droits de la personne, Mario Gauvin et Camil Picard, tous deux accusés de pédophilie. Mike Ward conclut son message en expliquant qu’il craignait que le verdict ne nuise à d’autres humoristes : « C’est la seule raison pourquoi je me bats encore. Ça aurait été tellement plus simple payer l’amende, mais je ne voulais pas créer un précédent ».


Rappelons que c’est dans son spectacle Mike Ward s'eXpose, qui a connu 230 représentations entre 2010 et 2013, que l’humoriste avait parlé de celui qu’on surnommait « le petit Jérémy », atteint du syndrome Treacher Collins. Il y disait que la compassion éprouvée par le public venait du fait qu’on croyait que le jeune chanteur allait mourir, mais que ce dernier était en fait invincible et qu’il en avait la preuve après avoir tenté de le noyer, sans succès.

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