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Anaïs Favron s’ouvre sur les menaces de mort qu’elle a reçues
Crédit: Karine Dufour

En s’étant assise trois fois au siège de Fou du roi de Tout le monde en parle, Anaïs Favron a reçu des critiques, ce à quoi elle pouvait s’attendre. Mais dimanche, après l’entrevue de Maripier Morin à l’émission — entrevue durant laquelle Anaïs Favron a posé des questions plus corsées, mais toujours avec une grande élégance —, ce sont des menaces de mort qui lui ont été envoyées. La principale intéressée s’est entretenue à ce sujet avec Marc Cassivi dans La Presse, ce jeudi.

Anaïs Favron explique avoir « été particulièrement heurtée par les propos racistes » décrits dans l’article de Marissa Groguhé publié samedi et rapportant de nouvelles allégations contre Maripier Morin, mais ne pas avoir voulu prendre la défense de celle-ci ni l’accuser. Elle ajoute qu’en l’absence de victimes sur le plateau, elle trouvait qu’il manquait quelqu’un, et qu’elle a rencontré Maripier Morin dans sa loge avant l’émission pour l’avertir qu’elle prendrait « le parti des victimes », précisant que son interlocutrice « le comprenait très bien. »

« Je me suis fait suggérer de m'enlever la vie parce que j'étais trop jalouse de Maripier Morin! », relate Anaïs Favron à Marc Cassivi. « J'ai reçu cinq menaces de mort! Dont une d'un homme qui nommait mon quartier », précise celle qui s’attendait à recevoir des messages de complotistes, qu’elle a un tantinet varlopés en introduction.

« Les complotistes ont répondu, évidemment, indique l’animatrice. Je m'y attendais. […] Mais ce n'était rien comparé à l'intensité des fans de Maripier Morin. Ils m'ont complètement fait oublier les complotistes. Ça va beaucoup trop loin. Si je suis obligée d'avoir de la protection policière ou de déménager parce que j'ai posé des questions à une animatrice de télé, c'est sûr que ça ne me tente pas [de continuer l’émission] ».

Plusieurs personnalités ont publiquement supporté Anaïs Favron, dont Vincent Bolduc, Guy A. Lepage et Dany Turcotte, qui ont tous partagé l’entrevue, qu’on vous invite à lire dans son intégralité par ici.

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