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Seulement deux couples de L’Amour est dans le pré au Manoir du lac William
Crédit: Facebook L'Amour est dans le pré

On peut dire que la neuvième saison de L’Amour est dans le pré en aura été une moyennement fructueuse : elle n’aura permis la formation que de deux couples (Alex et David ainsi qu’Ève et Denis), comme on l’apprenait ce jeudi dans l’épisode bilan, le dernier de la saison, enregistré au Manoir du lac William plusieurs semaines après ceux consacrés aux activités montréalaises pour touristes baby boomers. Il s’avère en effet qu’après la fin des tournages, Martin et Émilie ont rapidement cessé de se fréquenter, faute de véritable chimie — chose qui faisait aussi défaut chez Julien et Chloé, de même que chez Marc-Antoine et Anne. Sans plus attendre, voici donc notre bilan du bilan.

En discussion de groupe, Alex a relevé les similitudes entre son couple et celui d’Ève et Denis : là où Denis représente la première relation sérieuse d’Ève après 17 ans de veuvage, David est le tout premier chum steady d’Alex. De même, Ève et Denis en sont déjà à faire des plans de mariage, tandis qu’Alex et David réfléchissent à leurs futurs enfants. Peut-être qu’au lieu d’activités de type go-kart ou paintball, la production aurait dû proposer aux couples des cours de plongée sous-marine, pour qu’ils apprennent le principe des paliers de décompression : plus on a passé de temps en profondeur, plus la remontée à la surface doit se faire de façon graduelle. Encore aurait-il fallu que nos couples réussissent à déceler l’allégorie.

Alex et David ont expliqué à l’animatrice Katherine Levac qu’ils étaient heureux d’avoir pu, à travers leur histoire, montrer au grand public que « c'est pas parce que t'es gai que tu peux pas vivre une vie normale. » Avoir une vie « normale » consistant, bien sûr, à faire partie d’un couple monogame habitant sous le même toit et désirant fonder une famille et/ou se marier.

On aurait aimé que Katherine Levac confronte davantage les agriculteurs et fasse davantage preuve de dérision, parce qu’elle est moins cynique et mordante dans ce rôle. Pourtant, c’est une fausse dichotomie : on peut être authentiquement sassy.

C’est tout pour cette année. Surveillez, parmi les prochaines sorties en librairie, le recueil de nos chroniques sur L’Amour est dans le pré… on rêve en couleurs!

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