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Plusieurs anciens et anciennes collègues de Pascale Nadeau dénoncent le climat malsain sur le plateau du Téléjournal
Crédit: Karine Paradis

L’affaire Pascale Nadeau fait grand bruit. L'ancienne cheffe d'antenne de Radio-Canada, qui a dénoncé dernièrement les agissements de son ancien employeur, aurait dépassé les limites à plusieurs reprises sur le plateau du Téléjournal week-end, selon les propos du journaliste Hugo Dumas de La Presse.

Hugo Dumas a en effet publié dans l’édition du 21 août un texte qui rajoute de l’huile sur le feu dans cet affrontement entre Pascale Nadeau, qui soutient avoir été poussée à la retraite, et Radio-Canada qui dément ses dires.

« Dénigrement de collègues, cris sur le plateau et atmosphère négative : sept personnes différentes, qui ont requis l'anonymat par peur de représailles, nous ont raconté de nombreux épisodes où ils jugent que Pascale Nadeau a dépassé les bornes », peut-on lire.

Et les détails dévoilés sur le plateau du Téléjournal week-end, avec Pascale Nadeau aux commandes, sèment l’émoi. « Pendant qu'un topo jouait en ondes, elle pouvait se moquer de l'accent tonique du reporter qui n'était pas au bon endroit. Elle disait que c'était de la merde, que ça ne devrait pas aller en ondes, que c'était mauvais », a indiqué une employée du Téléjournal.

Une autre employée confirme également que pendant les pauses Pascale Nadeau critiquait sévèrement ses collègues : « Le reportage jouait en ondes et elle riait d'une journaliste française qui finissait toujours ses phrases avec des “euh”. C'était toujours fait dans le but d'humilier la personne. Et tout le monde en studio entendait ce que Pascale disait. »

Vous l’aurez compris, il y a désormais deux clans : ceux qui défendent l’ancienne cheffe d'antenne, « sa garde rapprochée », et les autres, anonymes, qui redoutent les conséquences de leurs propos.

Pascale Nadeau n'a pas souhaité donner de détails à Hugo Dumas concernant ces allégations : « Je ne commente pas des allégations anonymes. L'enquête a déjà eu lieu et aucune conclusion de harcèlement ou d'atteinte à l'intégrité n'a été retenue. » Cette affaire fera certainement couler encore beaucoup d’encre.

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