Lundi matin, Le Devoir publiait les témoignages de neuf femmes qui allèguent avoir subi des relations sexuelles non consentantes ou des baisers non consensuels de la part de Julien Lacroix. L’humoriste avait très rapidement réagi dans une publication sur sa page Facebook, un message qui a été vivement critiqué de toutes parts, au point où le présumé agresseur de 27 ans a fait disparaître ses réseaux sociaux au cours de l’après-midi, le jour même.
Mardi après-midi, Julien Lacroix a réactivé sa page Facebook pour y laisser une nouvelle publication où il écrit avoir réagi « sous le coup de l’émotion », bien qu’il avait été contacté par Le Devoir à plusieurs reprises durant les jours précédents la sortie du reportage. Sans s’excuser à ses victimes alléguées, Julien Lacroix se dit désolé pour les « personnes qui ont été blessées ou déçues par [sa] publication ».
L’humoriste, qui a rapidement été largué par ses partenaires d’affaires suite aux allégations, a également écrit vouloir travailler sur lui et aller chercher de l’aide afin d’ « être une meilleure personne ».
« Je profiterai des prochains mois pour prendre une pause professionnelle et faire un travail d'introspection en compagnie de spécialistes. Au fil des ans, ma vie professionnelle et familiale a été ponctuée de problèmes que j'ai trop longtemps tenté d'éviter », a-t-il en effet indiqué.
Julien Lacroix a conclu son message en soulignant qu’il espère retrouver le public éventuellement : « J'espère de tout cœur vous retrouver un jour. »
Si on se fie aux commentaires au moment d’écrire ces lignes, cette seconde publication n’est pas beaucoup mieux accueillie que la première.