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Julien Lacroix se défend contre les allégations d’agressions et d’inconduites sexuelles le visant
Crédit: Benoit Vermette

La vague de dénonciations continue de déferler sur le Québec, alors que ce lundi, l’humoriste Julien Lacroix est visé par des allégations d’agressions et d’inconduites sexuelles. Ce matin, Le Devoir a en effet publié un reportage-choc dans lequel se trouvent les témoignages de neuf femmes qui accusent le jeune homme de 27 ans. Celles-ci auraient choisi de briser le silence « pour que ces comportements cessent et afin d'éviter à d'autres d'en être victimes ».

Julien Lacroix a rapidement répondu à l’article du journal par une publication sur sa page Facebook pour se défendre du portait qu’on trace de sa personne.

« J’ai 27 ans, j’en ai fait des conneries dans ma courte vie, par contre ce matin, Le Devoir va trop loin. Je commence à être habitué aux ragots et aux potins dans ma courte carrière. Par contre, détruire le travail d’une vie? Dans un seul article? Où je n’ai même pas pu donner ma version des faits? Aujourd'hui franchement on vient d'entrer dans une autre dimension. Je ne suis pas un ange, mais pas un démon non plus, et certainement pas le prédateur sexuel qui sévit depuis une décennie comme Le Devoir me décrit ce matin. De plus, la plupart des événements qu'on me reproche seraient survenus quand j'étais mineur », peut-on lire dans son message.

Le Devoir soutient avoir contacté l’humoriste plusieurs fois pour avoir sa version des faits, mais ce dernier aurait demandé d’avoir les « informations, y compris le nom [des] sources, avant de décider s'il […] accorderait une entrevue. »

Julien Lacroix explique dans sa publication qu’il n’aurait pas voulu commenter l’affaire sans avoir tous les détails en main : « La journaliste m'a lancé des ultimatums durant plusieurs jours sans jamais accepter de me dire ce qu'on me reprochait précisément et de qui venaient les allégations. Comment voulez-vous que je réponde sans connaître les détails précis et sans savoir de qui on parle ni de qui elles viennent? »

Il rajoute par la suite qu’il est avec les victimes du mouvement, mais que selon lui, le reportage du Devoir a pour but de porter « atteinte à [sa] réputation et à [sa] crédibilité ».

Dans les circonstances, Julien Lacroix se dit obligé de prendre une pause : « je n'ai pas le choix de prendre un moment de recul par rapport à tous les projets auxquels je suis associé, ainsi que de mon équipe de gérance et de production, puis de réfléchir aux recours qui s'offrent à moi dans ce contexte. »

À aucun moment, Julien Lacroix n’aborde les faits qui lui sont reprochés. « Je suis bien sûr désolé si j’ai déjà blessé quelqu’un, ça n’a jamais été dans mes intentions », a-t-il simplement écrit en guise d’excuse.

Parmi les allégations qu’on peut lire dans Le Devoir, on note le témoignage de son ex-conjointe, Geneviève Morin, qui l’accuse d’agression sexuelle, des faits qui seraient survenus plusieurs mois après leur rupture, en 2019, et qu’elle aurait confié à l’humoriste Rosalie Vaillancourt au début de l’année en cours. Trois autres femmes ont raconté avoir elles aussi eu des relations sexuelles non consentantes avec Julien Lacroix en 2010, tandis que cinq autres victimes alléguées ont dénoncé des baisers non consentis qui seraient survenus entre 2015 et 2019.

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