Jean-Marc Dalphond en 13 questions

Théâtre, télévision, cinéma… ça fait plus de 20 ans que Jean-Marc Dalphond est un comédien touche-à-tout! Si on a pu le voir à de multiples reprises dans des rôles dramatiques (avec Polytechnique et Nuit d’Irlande, notamment), il excelle également en comédie. Cet automne, il nous fait d’ailleurs bien rigoler en incarnant le portier de La Tour, le talk-show nouveau genre animé par Patrick Huard sur les ondes de TVA, mais aussi dans la peau de Ravary, personnage absurde d’Escouade 99 sur le Club illico.

Quel est ton film préféré de tous les temps?

Ça risque d'en surprendre plus d'un, mais… The Insider de Michael Mann. J'aime tout de ce film. Les performances de haut calibre d'Al Pacino et de Russel Crowe, la direction photo, la musique… tout. J'aime tout de ce film.

Ça dépend à qui tu le demandes. Si tu demandes à ma blonde, je suis en couple. À mes enfants, je suis papa. À mon notaire, divorcé. Pas facile d'y voir clair. Sérieusement : je suis en couple depuis 20 ans. J'adore ma blonde, elle est la
meilleure amoureuse et maman du monde.

Quelle chanson écoutes-tu en boucle en ce moment?

Le ciel est backorder de Tire le coyote. Ça m'arrache des larmes à chaque écoute.

Si tu pouvais changer de vie avec quelqu’un d’autre pendant une journée, qui choisirais-tu?

Je sais pas. Mais je sais avec qui je changerais pas. Je changerais pas de place avec François Legault, Horacio Arruda et toutes ces personnes qui doivent prendre des décisions difficiles depuis le début de la pandémie. Ça doit pas être évident. Peu importe les décisions qu'ils prennent, il y aura des gens insatisfaits. Leur service public mérite plus de reconnaissance. Et je dis ça même si j'ai pas voté pour la CAQ.

Où est-ce que l'on risque de te croiser?

À l'épicerie! Je cuisine énormément. En fait, je peux affirmer que j'adore cuisiner et j'aime beaucoup prendre le temps de choisir mes ingrédients avec soin.

 

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Une publication partagée par Jean-Marc Dalphond (@jmdalphond) le 8 Oct. 2020 à 6 :30 PDT

Qui t'impressionne le plus?

Malala Yousafzai. Cette femme est impressionnante. Tenir tête tel qu'elle le fait devant des intégristes qui souhaitent reléguer la femme a un état de carpette, et le faire au risque de sa vie, ça mérite tout le respect du monde. Et une énorme dose d'admiration.

Parce qu'on jase entre nous, je dirais Nicole Kidman à l'époque de Moulin Rouge. Mais comme ma blonde risque de nous lire, je ne répondrai pas à cette question!

Raconte-nous ton expérience la plus folle avec l'un de tes fans?

Un grand amateur de théâtre, Bernard (aujourd'hui décédé). Après une représentation de mon spectacle solo, il m'attendait à la sortie des loges. Je ne le connaissais pas. Quand il m'a vu, les émotions ont surgi (c'était pas un spectacle léger) et il s'est mis à pleurer comme un enfant dans mes bras. Un gaillard de 70 ans! Nous sommes devenus amis par la suite. Je l'invitais à prendre un verre à chaque fois que l'on se croisait à un spectacle.

Faire des mauvais coups. Me cacher pour faire peur. J'adore ça. J'ai cinq ans à chaque fois.

Combien de temps prends-tu pour te préparer avant de sortir?

Là-dessus, je pense que je fais compétition à mon grand ami, Blaise Tardif. Il dit prendre 30 secondes, j'en prends 20. Je m'habille pis j'pars. That's it.

Ta dernière journée de congé ressemblait à quoi?

M'occuper du jardin qu'on s'est fait. Une première en famille. Mais nos plants de tomates ont tellement produit qu'on se retrouve avec un bon 50 livres de tomates vertes. On essaie de les faire mûrir avant de les transformer.

Il y a un moment pour un drink? J'savais pas. Pour les autres moments, c'est un martini. Dirty. Toujours.

Lequel des sept péchés capitaux te ressemble le plus?

Clairement la paresse. Il n'y a rien de mieux qu'une journée à rien faire, entre deux sommes d'après-midi ou t'es épuisé à rien faire. D'ailleurs, je vais aller me reposer, j'ai dépensé beaucoup trop d'énergie à force de répondre à ces questions. Faut que je fasse un somme!