Après avoir finalement plaidé coupable le 7 octobre dernier, Éric Lapointe s’est présenté à la cour municipale de Montréal ce mardi pour y subir son procès de voies de fait contre une femme dont l'identité est protégée par une ordonnance de non-publication.
Le chanteur y a obtenu une absolution conditionnelle et une probation d’un an par le juge Steeve Larivière, soit la peine suggérée par les deux partis au moment de sa comparution au début du mois d’octobre. Le casier judiciaire d’Éric Lapointe sera donc blanchi dans quelques années s’il respecte toutes les conditions.
Son accusation de bris de condition a également été retirée par la Couronne à la suite du dévoilement de la sentence, selon ce qu’a rapporté Le Journal de Montréal.
Éric Lapointe a été accusé de voies de fait à la suite des célébrations pour son 50e anniversaire en 2019. Le chanteur rock était revenu chez lui, intoxiqué, et au lendemain des événements, il a agrippé par le cou une femme présente dans sa demeure. Cette dernière a ensuite appelé la police, ce qui a mené à l’arrestation d’Éric Lapointe.
« Je regrette sincèrement les gestes que j'ai posés ce matin-là. Je sais pertinemment que l'état d'intoxication dans lequel je me trouvais n'excuse en rien mon comportement, c'est une raison supplémentaire de poursuivre le combat que je mène contre l'alcoolisme depuis plusieurs années. J'espère que madame me pardonnera un jour », avait déclaré en cour Éric Lapointe le 7 octobre dernier.
Selon ce qu’ont rapporté des proches de la victime à la suite de l’entente des deux partis, celle-ci n’aurait pas été d’accord avec la décision d’absolution.
« Elle fait des cauchemars, elle a encore peur. Elle ne bouge plus et pleure tout le temps. C’était pourtant une femme forte. Il l’a démolie », avait notamment indiqué au Journal de Montréal une source sous le couvert de l’anonymat.