Au lendemain du grand événement télévisuel Une chance qu’on s’a, nos coeurs vibrent toujours de ce moment lumineux que nous ont offert TVA et Télé-Québec, en collaboration avec le gouvernement du Québec. Produit par les Productions Déferlantes, Une chance qu’on s’a avait pour mission de briser l’isolement des Québécois, tout en célébrant l’énorme sacrifice que font chaque jour les travailleurs en première ligne depuis le début de la pandémie. Une collecte de fonds avait aussi été organisée pour venir en aide à deux organismes qui livrent également un dur combat pour soutenir les aînés et les victimes de violence conjugale, soit Les Petits Frères et SOS violence conjugale. Vous pouvez toujours faire une donation dans les prochains jours en cliquant ici.
On peut dire que c’est mission accomplie, car contrairement à ses prédécesseurs, One World : Ensemble chez nous et Stronger Together, Tous Ensemble, Une chance qu’on s’a était rempli d’émotion, mais plus encore, nous a fait oublier le confinement le temps d’un instant par un 90 minutes ultra festif. L’émission spéciale nous a en effet touchés de mille et une façons, d’amour, de solidarité, d’espoir et surtout d’optimisme. L’aspect technique n’est pas à oublier non plus, car malgré la distance et le respect des consignes de la santé publique, on aura eu droit à un grand spectacle!
Pour lancer le bal, les six animateurs, Marie-Claude Barrette, Mélissa Bédard, Marie-Soleil Dion, Pier-Luc Funk, Marc Labrèche et Gildor Roy, qui se sont relayés le micro tout au long de la soirée, ont présenté Dumas et sa joyeuse pièce Le bonheur en compagnie d’une panoplie d’artistes : Andréanne A. Malette, Guylaine Guay, Lara Fabian, Brigitte Boisjoli, Marc-André Couture et Alex Nevsky. Ça donnait parfaitement le ton!
La suite était tout aussi porteuse de message, alors que Ginette Reno est apparue au-devant de sa superbe maison avec une composition originale titrée Ça va bien aller qu’elle a écrite pendant son temps en confinement, en collaboration avec son fils Pascalin et André M. Gagnon. Les paroles avaient de quoi résonner en nous tous, surtout au moment du refrain. « Ça va bien aller, car au bout du tunnel, il y a un arc-en-ciel », a-t-elle chanté. Une pièce qui deviendra très certainement un de ses classiques!
Une chance qu’on s’a a continué en réjouissances avec les performances de pas moins de 80 artistes, et on peut dire que la production a su ratisser large pour plaire à tout son public. Pour les petits, Passe-Partout (Élodie Grenier), Passe-Montage (Jean-François Pronovost) et Passe-Carreau (Gabrielle Fontaine) étaient là pour les avertir d’aller se coucher, mais surtout de se brosser les dents avant. La fée des dents serait fière! Par contre, pas question de fermer l’oeil sans une belle histoire, et ça, c’est Simon Boulerice qui s’en est chargé, lui qui a écrit le conte Une grève de câlins pour l’occasion. Racontée par lui, Bianca Gervais, Gregory Charles, Patrice Bélanger et Elisapie, l’histoire n’aura pas su nous faire garder les yeux bien secs très très longtemps, car, après tout, « la tendresse est un service essentiel ».
Pour les téléspectateurs qui avaient envie de se déhancher, les prestations de Radio Radio (Ej feel zoo), Les Trois Accords (Les amoureux qui s’aiment), Koriass (Cinq à sept) et Bleu Jeans Bleu (J’ai mangé trop de patates frites) avaient tout pour nous convaincre de nous lever de notre sofa, surtout quand certains danseurs de Révolution et l’égérie Sarah-Jeanne Labrosse sont apparus au moment de la pièce d’Ariane Moffatt, Debout. Cette dernière a aussi su nous faire danser grâce à son nouveau projet musical SOMMM avec le musicien Étienne Dupuis-Cloutier. La chanson Sunshine s’annonce en effet déjà comme le hit estival!
Côté émotion, on a aussi eu droit à de magnifiques performances. On ne pourrait oublier la superbe reprise de Marie-Pierre Arthur, Ma mère chantait toujours, qui s’est mélangée avec douceur à Maman la plus belle du monde, interprétée par Charlotte Cardin. Un duo magique!
Même chose pour le grand Gilles Vigneault, qui a fait vibrer notre fibre de fiers Québécois en entonnant Gens du pays en duo avec Fred Pellerin. On était aussi bien heureux de chanter en coeur avec Claude Dubois son classique Besoin pour vivre.
Reste qu’une des prestations qui nous a le plus marqués revient à Lara Fabien et Louis-Jean Cormier, un duo très surprenant, mais aussi très réussi. Leurs voix s’harmonisaient parfaitement à la pièce S’il suffisait d’aimer.
L’honneur de clôturer Une chance qu’on s’a est bien évidemment revenu à Jean-Pierre Ferland, comme le titre de l’émission portait le nom de sa célèbre chanson. Loin d’être seul pour souligner la fin de ce grand événement télévisuel, il a été rejoint par plusieurs artistes qui avaient déjà poussé la note avant lui, mais également par Céline Dion. On attendait impatiemment sa venue, et même si sa présence a été courte, elle est malgré tout arrivée à point.
Outre les performances musicales, Une chance qu’on s’a a aussi mis de l’avant de belles initiatives faites par des gens comme vous et nous. D’enseignants qui ont fait danser les aînés à un adolescent qui a configuré des dizaines et des dizaines d’iPad pour briser l’isolement de ceux-ci, on peut dire qu’au Québec, on ne manque pas de coeur ni de dévouement!
Bien entendu, on a aussi rappelé maintes et maintes fois d’acheter local en cette période de crise, alors que des pêcheurs des îles de la Madeleine nous incitaient aussi à voyager dans nos belles régions lorsqu’il sera possible de le faire.
Même Nicolas de L’Amour est dans le pré était là pour nous rassurer en lançant un beau message de la part des agriculteurs du Québec! « On a toujours réussi à vous mettre quelque chose sur la table, on va s’assurer que vous ne manquerez pas de nourriture », a-t-il notamment déclaré. Il ne manquait plus que la belle Louise pour faire de ce petit moment un moment parfait!
Avec les segments de Guylaine Tremblay, Dave Morissette et Kim Thuy qui sont allés donner des fleurs aux mamans pour la fête des Mères, qui avait lieu aussi hier, en plus de la musique livrée en direct du pick-up de Pierre-Yves Lord pour les travailleurs en première ligne, on peut vraiment dire que personne n’a été mis de côté dans ce spécial télévisé.
Au final, Une chance qu’on s’a a réellement tenu sa promesse de nous livrer un spectacle rassembleur qui ne sera pas oublié de sitôt par les Québécois et les Québécoises.
On a juste un mot à dire à toute l’équipe et aux artistes, et c’est MERCI!