L’histoire fait la manchette depuis quelques jours : l’auteur Yvan Godbout a été arrêté (puis relâché sous promesse de comparaître) et sera accusé de production et de distribution de pornographie juvénile… à cause d’un passage dans son roman Hansel et Gretel qui relate le viol d’une fillette. Face à cette affaire controversée, l’humoriste Mike Ward s’est porté à la défense de l’auteur via les réseaux sociaux.
Lui-même en attente du verdict de l’appel de la Commission des droits de la personne dans l’affaire qui l’oppose à Jérémy Gabriel, l’humoriste se fait le porte-étendard de la liberté d’expression des artistes depuis plusieurs années et a donc partagé sa réflexion sur le cas d’Yvan Godbout pour faire valoir son point.
Dans le Code criminel canadien, la définition de ce qu’est la pornographie juvénile inclut les photographies, les vidéos, mais aussi tout écrit « qui préconise ou conseille une activité sexuelle avec une personne âgée de moins de dix-huit ans » ou « dont la caractéristique dominante est la description, dans un but sexuel, d’une activité sexuelle avec une personne âgée de moins de dix-huit ans. »
Le problème est donc beaucoup plus complexe qu’une énième controverse sur la liberté d’expression et le procès d’Yvan Godbout devra en fait déterminer si le passage problématique du roman en question contrevient ou non à la loi en vigueur.
Une affaire à suivre de près!