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Marie-Ève Janvier lève le voile sur son problème d’infertilité
Crédit: Serge Cloutier

Marie-Ève Janvier et Julie Bélanger ont lancé il y a quelques semaines leur nouvelle émission, Heure de lunch : Mix 80-90 à Rythme FM. Cependant, durant l’émission de ce jeudi, ce n’est pas la musique qui a fait jaser les auditeurs, mais bien le sujet de conversation sur lequel le duo échangeait. En effet, Marie-Ève Janvier a levé le voile sur un problème qu’elle et son fiancé, Jean-François Breau, partagent, soit celui de l’infertilité secondaire. En d’autres mots, depuis l’arrivée de leur petite fille, Léa, le couple n’a pas réussi à concevoir un deuxième enfant malgré leur souhait d’agrandir leur famille.

Marie-Ève a parlé très ouvertement de la gamme d’émotions complexes qui venait avec cette triste situation : « Ce qui accompagne ce moment-là, c’est […] un sentiment de culpabilité, [de] un parce que tu vis de la tristesse, tu vis du stress parce que ça ne pogne pas une deuxième fois, et en même temps tu te sens coupable parce que tu te dis : «Mais j’en ai déjà une, ou j’en ai déjà un, et il y en a qui voudrait en avoir pis c’est tough, alors je n’ai pas à me plaindre!» » Elle a ajouté qu’on pouvait aussi ressentir de la jalousie et de l’envie si on venait à apprendre qu’une personne dans la même situation que nous avait réussi finalement à tomber enceinte une seconde fois.

Ce sont des sentiments contradictoires et qui font qu’à la fin, on a parfois l’impression d’être une mauvaise personne, d’où la raison du tabou qui entoure ce problème d’infertilité secondaire. « C’est une situation où on se ferme beaucoup. On n’en parle pas parce qu’on se dit qu’on devrait être plus heureux avec ce qu’on est en train de vivre, profiter des moments avec ma fille, mais en même temps, j’ai envie de retomber enceinte », a-t-elle avoué.

Le plus dur dans tout cela pour Marie-Ève, ce sont les gens qui lui demandent quand viendra son deuxième enfant. Elle sait que ce n’est pas méchant, mais de toujours se faire questionner à ce sujet, ça devient lourd. Elle a donc dit que maintenant, elle jouait la carte de la franchise totale en parlant de sa fausse couche et ses difficultés à tomber enceinte. « Parce que ça vient toucher cette corde-là en dedans qui fait mal », a-t-elle dit simplement.

Malgré tout, Marie-Ève a dit qu’elle trouvait du réconfort d’avoir appris qu’un mot avait été donné à sa condition, et que non, elle n’est pas seule dans cette situation. C’est pourquoi elle tenait à en parler pour briser le tabou, mais aussi peut-être amener les gens à être plus délicat quand ils pensent demander des nouvelles sur la venue d’un autre enfant à un proche.

On salue le courage de Marie-Ève Janvier.

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