La Cour suprême a choisi d’entendre la défense de Mike Ward sur la liberté d’expression. Une décision qui a été accueillie positivement par l’avocat de l’humoriste, Me Julius H. Grey, qui a indiqué que le procès à venir pourrait servir d’exemple pour définir les limites de la liberté d’expression dans un contexte artistique.
Du côté de Jérémy Gabriel, c’est avec un peu moins d’enthousiasme qu’est venue la nouvelle. En effet, ce dernier aurait bien aimé passer à autre chose à la suite de la décision de la Cour d’appel qui confirmait en partie le verdict du Tribunal des droits de la personne, soit que Mike Ward devait verser 35 000$ au jeune homme atteint du syndrome de Treacher Collins pour préjudice moral.
C’est dans un communiqué partagé sur ses réseaux sociaux que Jérémy Gabriel s’est prononcé.
« J’ai pris connaissance plus tôt cet avant-midi de la décision de la Cour suprême du Canada d’entendre la cause de Monsieur Ward contre la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. J’aurais préféré voir ce dossier clos définitivement. Je souligne, cependant, l’importance de permettre à M. Ward de faire valoir ses points à nouveau. »
Il a également ajouté : « Après plusieurs années de débats sur le sujet et après avoir entendu maintes opinions, le plus haut tribunal de notre pays tranchera finalement sur la question du délicat contrepoids à faire entre la liberté d’expression artistique et le droit à la dignité. »
Il a conclu son message en soulignant le « travail extraordinaire » de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ), qui l’accompagne depuis le début de l’affaire en 2012.