Boucar Diouf a récemment annoncé une triste nouvelle sur Facebook...
En effet, son papa est malheureusement décédé.
Boucar Diouf est donc rentré au Sénégal pour enterrer son papa et être auprès de sa famille dans ces moments difficiles.
«Gorgui Diouf (1921- 2024) Cette semaine, j’ai enterré mon papa au Sénégal. Il est parti en laissant un grand vide autour de lui. Lorsqu’un grand arbre à palabre du calibre de cet homme s’effondre, que son ombre salutaire disparaît, que cessent les réunions qui solidifiaient les liens dans le rire comme dans les pleurs, l’inévitable mélange de tristesse et de nostalgie se prépare à traverser les cœurs et les esprits. C’est ce sentiment qui a traversé notre famille avec son départ de ce vieux lion centenaire. Plus grand que nature, il était un être de famille d’une grande droiture, un travailleur infatigable, une aiguille qui rapiéçait les liens familiaux et communautaires, un baobab profondément enraciné dans la terre de ses ancêtres qui restera dans nos mémoires pour très longtemps. Des centaines de personnes ont défilé dans notre maison familiale pour nous dire du bien sur notre papa. Mon père adorait les vaches, les chevaux, les moutons, les chèvres, les arbres, etc., la nature a toujours été une grande source d’émerveillement pour le paysan et éleveur de zébus qu’il était. Merci, papa, de m’avoir donné cette envie de célébrer la création au-delà de l’espèce qui est désormais au centre du biologiste que je suis devenu. Que la terre de nos ancêtres lui soit légère, papa ! S’il y a des zébus au paradis, je te souhaite d’y trouver un énorme troupeau pour explorer les pâturages célestes avec ces bovidés que tu portais si profondément dans ton cœur», a partagé Boucar avec une photo de lui et son père.
Boucar avait, encore une fois, les mots justes pour exprimer la situation dans des termes magnifiques malgré la tristesse des événements.
Même avec la distance, Boucar était très proche de son père et leur belle complicité transperce la photo.
Toutes nos condoléances à Boucar et sa famille.