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Vincent-Guillaume Otis se confie sur sa relation avec son frère vivant avec une déficience intellectuelle
Crédit: Serge Cloutier

En entrevue avec le magazine 7 Jours tout récemment, Vincent-Guillaume Otis s’est confié sur ses trois enfants, sa conciliation travail-famille, mais surtout sur son rôle de porte-parole de la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle (une association qui dure depuis plus de 10 ans!) et son frère Jean-Sébastien, vivant lui-même avec une déficience intellectuelle.

Le comédien de District 31 a profité de la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle, qui se déroulait du 15 au 21 mars dernier, pour partager quelques paroles inspirantes sur son frère cadet, âgé de 40 ans : « Il y a chez lui cette ouverture à la vie, cette présence et cette résilience. Il m'amène à prendre ce que la vie m'apporte au moment où elle me l'apporte. Et à ne pas trop anticiper. À apprécier les petits bonheurs. Pour lui, le voyage est aussi intéressant que la destination. »

Concernant son engagement auprès de la Société québécoise de la déficience intellectuelle, il a constaté une certaine évolution au niveau sociétal : « Je vois un intérêt envers la cause et l'intégration des personnes qui vivent avec une déficience intellectuelle. Je crois que les choses se sont améliorées, mais c'est un engagement à très long terme. Il ne faut pas relâcher, car il n'y a pas d'acquis. C'est très, très fragile. Il y a moins de tabous en général. Les barrières tombent. C'est à cela que sert la semaine de sensibilisation. C'est l'ignorance qui amène la peur et l'intolérance. Mes enfants, je les vois évoluer. Ils sont élevés avec des valeurs et sont conditionnés par ce que mon frère est pour moi et pour eux. »

Vincent-Guillaume a également exprimé la fierté qui l’habite à l’égard de Jean-Sébastien : « Mon frère est très débrouillard. Il va là où la vie est la plus belle et la plus facile. Il travaille dans une école où il s'occupe de la maintenance. Il a ses activités, son réseau d'amis. Il prend l'autobus. Il a animé un cabaret avec moi et ça a réveillé chez lui la fibre artistique. Nous avons coanimé le lancement de la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle (SQDI). Il a été bon, en plus! Il a du talent! »

Les deux frères sont profondément beaux à voir. Pour lire l’entrevue intégrale, c’est ici!

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