Varda Étienne a partagé une photo touchante, sur sa page Instagram, alors que son fils de 19 ans réalisera ses rêves dans deux semaines.
Dans la légende sous la publication, la fière maman a partagé un texte très touchant, au sujet de son fils qui quittera le nid familial pour poursuivre ses études.
« Je vais m’ennuyer beaucoup. M’inquiéter beaucoup »
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« Dans 2 semaines, mon 2e bébé (19 ans!😉) quittera le nid familial et ira poursuivre ses études universitaires aux États-Unis. Vous dire à quel point je suis fière et heureuse pour lui!
Mais couper le cordon, même à 19 ans, même pour les meilleures raisons au monde, c’est vraiment mais VRAIMENT pas évident.😢
Je vais m’ennuyer beaucoup. M’inquiéter beaucoup. Pleurer beaucoup aussi. Des larmes de joie, surtout. Mon fils réalise son rêve de gamin de 4 ans, c’est ÇA l’important! C’est ma consolation de maman. Puis il y a le téléphone, facetime, les textos etc…et l’avion.
Et chaque fois qu’il reviendra à la maison lors des congés scolaires, ce sera la fête! Son père et moi lui ferons aussi des visites surprises et je cacherai dans ma valise ses plats préférés faits maison.
En attendant le grand jour, je le regarde, je le colle, je le flatte. Parce qu’il est et sera toujours, mon bébé. Maman un jour, maman toujours ».
Rappelons que Varda Étienne a lancé, en mai dernier, une série de 4 épisodes, intitulée Les enfants invisibles, où elle donne la parole aux enfants de parents aux prises avec des troubles de santé mentale.
« À mon humble avis, cette série est extrêmement touchante et saura j’espère, apaiser et déculpabiliser les parents qui comme moi, souffrent de troubles de santé mentale. Encore une fois, les mots me manquent pour vous dire à quel point je suis fière de mes enfants qui ont gentiment accepté de livrer leurs témoignages en toute transparence. Merci mes amours », pouvait-on lire en légende sous une publication de Varda.
Varda Étienne est une véritable inspiration pour nous tous. Ce n’est pas la première fois qu’elle aborde des sujets qui doivent être démystifiés, tels que la santé mentale et l’acceptation de soi.
En juillet dernier, elle s’est prononcée sur la maladie mentale et le stigma social qu’elle peut entraîner.
« Le visage de la santé mentale, c’est ça aussi : sourire même lorsque ça va pas bien, se forcer parfois à bien paraître, s’isoler et souffrir en silence. C’est vivre avec le jugement des autres, les moqueries et les commentaires désobligeants et parfois cruels, l’incompréhension et le manque d’empathie. C’est justifier constamment pourquoi on a mal à l’âme, les crises de larmes et les profonds moments de déprime qui nous plongent dans la noirceur », a-t-elle écrit.
Varda a renchérit en indiquant à quel point certaines personnes atteintes d’une maladie mentale ont le sentiment constant de devoir se justifier : « C’est prouver à notre entourage, notre employeur et la société qu’on est capable de fonctionner. Le visage de la santé mentale c’est le mien et celui de tous les autres vivant avec un trouble de santé mentale, et ce, bien malgré nous. Cette foutue maladie, invisible pour les yeux, mais tellement souffrante parfois ».
