Beaucoup d’encre a coulé depuis la sortie des photos du premier ministre Justin Trudeau où il est costumé en Aladdin et arbore un « blackface ». Dès que les clichés ont surgi sur le web, Justin Trudeau s’est excusé pour ce geste inconscient qui date de 2001. C’est lors d’une soirée costumée sous le thème des Mille et une nuit à l'école privée West Point Grey Academy que le politicien a choisi son costume sans toutefois réfléchir à la portée qu’un tel choix pourrait poser. Aujourd’hui, alors qu’il est premier ministre et en pleine campagne électorale, cette controverse est sur toutes les lèvres.
Ce qui fait réagir, c’est que le « brownface » ou « blackface » est une pratique raciste qui fait référence au temps de la ségrégation. À cette époque, on a souvent vu des blancs se maquiller en noir pour se moquer et rabaisser la population afro-américaine. C’est pourquoi certains ont été choqués, déçus ou attristés de voir leur premier ministre manquer de jugement.
Cependant, ce n’est pas seulement le milieu politique qui parle de la polémique. Sugar Sammy en avait long à dire lui aussi, alors qu’il était en spectacle récemment. L’humoriste qui n’a jamais froid aux yeux a publié une vidéo qui viendra peut-être calmer les choses tant elle est drôle.
Toujours aussi en forme, Sugar commence son numéro en disant qu’il n’est pas fâché contre le premier ministre. Non, c’est plutôt à quel point Justin Trudeau a opté pour une peinture foncée qui l’a inquiété. Selon Sugar Sammy, le premier ministre s’est soit baigné dans le pétrole ou il a été prendre des vacances sur le soleil directement! Il parle ensuite des gens qui voudraient peut-être retourner l’idée de mauvais goût contre premier ministre. « Comment veux-tu te venger? […] On se maquille le visage en blanc et on organise un party sous le thème de Footloose? », blague-t-il avant de se mettre à danser drôlement. Il conclut en demandant aux gens de passer à autre chose et en lançant une flèche à Andrew Scheer, le chef du parti Conservateur…
Sugar Sammy est en tournée à travers le Canada jusqu’au 12 octobre, avant de poursuivre son « invasion européenne » avec de nouvelles dates, dont plusieurs au Casino de Paris.