Sniff, sniff, il ne reste qu’une seule semaine à notre plaisir coupable, Si on s’aimait, qui sera heureusement de retour dès l’automne avec une troisième saison. Nos célibataires en plein cheminement en sont donc à l’étape finale de leur parcours, celle du voyage, une semaine qui avait été particulièrement éprouvante l’an dernier : Jennifer était de plus en plus mal à l’aise devant les conversations érotiques de Rémi, Anyck et Fanny étaient arrivés au début de la fin et Jonathan et Marie-Ève… on ne veut même pas en parler tellement c’était cauchemardesque. Eh bien, pas de séjour dans le Sud ou en Toscane cette fois-ci, mais pas de gros drames non plus (à notre grande déception, soyons honnêtes).
Avant de partir dans la belle région de Charlevoix, Brigitte et Sylvain se sont confiés à Louise Sigouin, chacun de leur côté, sur leurs parents : elle s’est ouverte sur ses difficultés relationnelles avec sa mère et lui, sur son père qui a attendu qu’il devienne adulte pour quitter la maison familiale. Selon notre « experte en relations interpersonnelles », ils ont les mêmes « blessures » d’enfance, mais celles-ci se présentent différemment à l’âge adulte.
Eh bien, peut-être que lesdites blessures de Brigitte se manifestent au bout de ses doigts, puisque la jeune grand-mère a choqué le public ben raide en se limant les ongles au restaurant (en attendant d’être service, ce qui nous semble quand même une bonne coche moins pire que si c’était au-dessus de son assiette, qui aurait été soudainement saupoudrée de kératine). Les téléspectateurs et téléspectatrices n’en laissent pas passer une avec elle et ont semblé plus déstabilisés par cette manoeuvre esthétique que par les crisettes de Guillaume à Amélie.
Sylvain garde ses ongles pour lui, mais beaucoup d’autres choses aussi. Quand il a envie de faire un somme et qu’il se fait proposer un tour au spa, il accepte plutôt que de plonger dans les bras de Morphée. Quand Brigitte fait une « follerie » (son mot, pas le nôtre) en couchant sa tête sur les jambes de son partenaire pour le déstabiliser, il n’indique pas vraiment si ça a fonctionné ou pas. Cette absence totale d’affirmation de soi nous fait lui suggérer des meetings avec Amélie, devenue un as en la matière.
Cette dernière et Guillaume ne vont nulle part dans leur relation, mais géographiquement, ils se sont rendus à plusieurs endroits, comme le Château Montebello, le chalet des loups du Parc Oméga ou encore… à un site de tir au pigeon d’argile. Considérant les tensions entre eux, ça nous semblait une activité risquée. Mais avant de se mettre une arme à feu entre les mains, ils ont pris un moment pour mettre les choses au clair (encore). Guillaume a donné sa version de la confrontation à laquelle il a eu droit une semaine plus tôt de la part d’un ami de sa partenaire qui lui a dit ses quatre vérités, chose qui n’était, selon lui, pas nécessaire, puisque le sujet avait déjà été abordé avec Amélie. Le grand gamin en quête de « fame » a exprimé s’être senti « ramassé trois contre un », ce qu’il a trouvé « limite dénigrant » et qui ne l’a pas fait « triper pantoute », mais la maman de deux enfants est restée en parfait contrôle, rappelant qu’elle a bien le droit de raconter à ses proches ce qu’elle a vécu.
C’est donc sans regret qu’Amélie a souligné à Louise que c’est suite à cette confrontation entre son ami et Guillaume que ce dernier s’est finalement excusé, ce qu’il n’avait pas fait avant, et c’est une thérapeute limite écoeurée d’essayer de faire comprendre l’évidence qui a rappelé à Guillaume que l’important était qu’il « mesure l'impact de ses comportements » sur sa partenaire. On n’y est pas encore, mais peut-être qu’après quelques millénaires, le message finira par rentrer! En tout cas, que Guillaume gagne en maturité émotionnelle avec la téléréalité ou pas, on peut d’ores et déjà affirmer qu’il n’a pas gagné en vocabulaire, puisque sa conversation avec Amélie pourrait se résumer avec le mot « chill » répété à outrance.
Du côté de Sébastien et Gabriel, qui en sont encore à se demander s’ils peuvent s’embrasser, les accrochages persistent sur des petites choses qui devraient se régler rapidement en discutant, mais qui traînent un peu inutilement. N’empêche, ils ont vécu des beaux moments dans la dernière semaine : non seulement Sébastien a finalement présenté Gabriel à ses parents (virtuellement, mais quand même une importante étape pour lui), mais en plus, ils vivent le rêve aux îles de la Madeleine… et nous offrent de délicieux moments de ridicule.
En effet, notre belle paire était fort déçue de ne pas pouvoir manger du homard frais… en n’étant absolument pas dans la saison de ce délectable crustacé. On a aussi pu voir les tourtereaux dans un atelier de verre soufflé, où Gabriel a dévoilé toute l’étendue de ses capacités manuelles (spoiler alert : il n’en a aucune!). Notre petit couple chouchou a également crié devant le golfe du Saint-Laurent en s’étonnant qu’il n’y ait pas d’écho, révélant son ignorance de ce phénomène qui implique la réflexion du son. Meilleure chance dans une vallée! Mais le meilleur moment a certainement été quand ils ont eu un incident impliquant une tourtière et un four et que Gabriel a lancé un judicieux conseil à Sébastien : « Brûle-toi pas! » Merci, on va essayer de le retenir la prochaine fois qu’on emboucanera notre cuisine.
Si on s’aimait est diffusée du lundi au jeudi, 19h, sur les ondes de TVA.