La quatrième semaine de Si on s’aimait s’est conclue, jeudi soir, et aura permis au public de découvrir le nouveau Jules de Brigitte (qui s’appelle Sylvain, pas Jules) et la nouvelle flamme de Carlos, prénommée Catherine. Mais disons que les étincelles n’ont pas jailli dans les yeux de quiconque.
On rappelle que Carlos et Brigitte ont rapidement mis un terme à leur relation la semaine dernière, à notre plus grand soulagement, comme cette lourdeur était devenue assez insupportable. On apprenait lundi qu’ils se sont laissés sur un baiser, leur premier (et probablement dernier), qui était pour la quinquagénaire un « prix de consolation » et pour le quarantenaire une façon de dire : « si t’avais été fine, ça aurait peut-être continué. » Peu importe les mots, l’important, c’est que ce soit fini!
Tous deux ont donc changé de partenaire, ce qui fait qu’on suivra quatre duos plutôt que trois, et on n’est pas pour s’en plaindre, étant donné que ce nouveau rythme pourrait permettre de passer moins de temps d’écran sur les échanges qu’on qualifierait de moins excitants. Brigitte a poursuivi avec l’homme qui lui avait offert une lettre lors de sa séance de speed dating, mais à la lecture de celle-ci, elle semblait déjà plutôt découragée… et nous aussi. « Pour qui il se prend? », qu’elle a lancé en terminant ce texte un peu lourd. On se posait la même question!
Carlos n’a pas eu droit à un speed dating, mais il a pu choisir parmi les femmes qui lui ont été présentées sur un écran. Il a donc décidé de poursuivre l’aventure avec Catherine, qui a été en couple avec des hommes dépendants (à toutes sortes d’affaires qu’elle a longuement énumérées) avant de défaire son pattern. La maman de jeunes enfants n’a pas l’air du genre « à te blaster », selon un Carlos légèrement traumatisé par sa dernière idylle, et elle est du style à goutter des huîtres avec un mélange d’horreur et de bravoure (avec une mignonnette, ça se mange pourtant sans faim, si vous voulez notre humble avis).
Mais voilà, le courant n’a pas l’air de passer plus qu’il faut entre Brigitte et Sylvain (elle l’appelle « mononcle » et « vieillard », il trouve qu’elle n’a pas un assez gros côté intellectuel pour lui), tandis que la relation de Carlos accroche de base sur le fait qu’il ne se voit pas avec une femme qui a des enfants encore jeunes, chose qu’il a avouée à une Catherine bien consciente que sa réalité est peut-être « too much » pour lui.
Gabriel et Sébastien, couple chouchou du public, ont abordé plusieurs sujets sérieux cette semaine, notamment celui des enfants, un projet qui n’intéresse pas l’apprenti chanteur plus qu’il faut, mais qui est très important pour Gabriel, qui rêve d’adopter deux ou trois enfants. Un gros fossé, quand même. Ensemble, ils ont aussi discuté de l’hésitation de Sébastien à présenter un homme à ses parents, même s’il leur a parlé de Gabriel. Il s’est donc présenté chez ses parents, qu’il a un peu peur de décevoir avec ses échecs amoureux, et a obtenu la validation qu’il souhaitait, ce qui l’a rendu très ému (et c’était certainement le cas aussi pour quelques téléspectateurs et téléspectatrices).
Là où leurs conversations ont moins bien coulé, c’est quand, après avoir cassé de la vaisselle et autres objets fragiles pour le fun, Gabriel s’est vidé le coeur de ses frustrations, en profitant pour en partager une à son partenaire. Il a ramené le bref moment où Sébastien avait rigolé du fait qu’il s’était senti comme le trophée de certains de ses ex, ce qui a visiblement bouleversé son interlocuteur. Les deux ont fini la discussion avec plus d’angoisse qu’autre chose… mais ils ont pu se rattraper assez vite, quand Sébastien a suivi le conseil de Louise Sigouin : s’ouvrir à son prétendant par le « biais de [son] art ». C’est donc en larmes qu’il a lu à Gabriel les paroles d’une chanson qu’il a écrite après avoir reçu son diagnostic de séropositivité. Gabriel a été heureux de ce partage et de le sentir plus vulnérable. Il en a d’ailleurs profité pour lui donner le texte de sa pièce de théâtre que personne n'a jamais lu. Un moment certainement mignon, mais qui frôlait le quétaine, on va l’avouer!
Guillaume et Amélie, quant à eux, en sont toujours à tenter de se comprendre, le candidat ayant bien de la difficulté à afficher ses sentiments. Il a d’ailleurs tenté d’exprimer ce qu’il ressent, mais bonne chance pour démêler son discours-fleuve (on ne s’y aventurera même pas), alors qu’Amélie l’a questionné sur ses intentions en s’inscrivant à Si on s’aimait, avouant qu’elle a pensé qu’il participait peut-être seulement pour « être famous » (il va falloir qu’on nous dise qui est devenu célèbre avec ce show-là… à part Louise, mettons!). Heureusement, il a été capable de la rassurer sur ce point, mais disons qu’elle semble encore loin de l’étape de lui présenter ses enfants.
Avec ces échanges, Amélie s’est libérée de ses angoisses, puisqu’il a confirmé son intérêt pour elle et sa vie familiale, même s’il n’a encore « aucune idée » de comment entrevoir leur cohabitation. Il est juste… un peu vedge, on va dire. Pour ne donner qu’un exemple parmi tant d’autres, quand la sexologue lui a rappelé qu’il pouvait encore changer de partenaire, sa réponse a été, sur un ton monotone : « j'vais continuer avec Amélie. Mouais. J'ai faite mon bon choix, j'pense. » Enthousiasme, s’il vous plaît!
Le moment le plus étrange de leur semaine n’a même pas été celui au spa, où Guillaume a malencontreusement insécurisé à nouveau Amélie en omettant de la complimenter sur son allure dans son nouveau bikini. Non, notre malaise était plutôt présent quand Amélie a mentionné l’homosexualité de sa soeur. « Oh boy, c'est bon à savoir à l'avance », a lancé avec une surprise déplacée celui qui ne connaît pas les définitions de toutes les « nouvelles sortes » d'orientations sexuelles. Okay, c’est signe pour nous que cette chronique a assez duré!
Si on s’aimait est diffusée du lundi au jeudi, à 19h, sur les ondes de TVA.