Les candidats de Si on s’aimait ont déjà dépassé la mi-parcours de leur « cheminement personnel » dans l’émission, mais plus le temps passe, moins les couples semblent solides. En fait, le seul qui était plus établi, formé de Jonathan et Marie-Ève, s’effrite à vue d’oeil et, dans les épisodes de cette septième semaine, il a l’air de se diriger tout droit vers un mur.
D’abord, leur cohabitation a fait ressortir leurs points de vue différents quant à l’éducation des enfants. Mais aussi, le courant ne passe pas plus qu’il faut entre Constance, la fillette de Jonathan, et Marie-Ève, puisque cette dernière est visiblement inquiète à l’idée de prendre trop de place dans la vie de la petite, comme si elle savait qu’elle n’était que de passage. Pas facile en effet de bâtir des liens avec un enfant quand on s’attend à ne plus jamais le revoir après quelques semaines ou quelques mois.
S’ajoute à ça la présence constante de la mère de Jonathan, qui habite en dessous de chez lui et qui s’invite régulièrement quand Marie-Ève est présente. « C’est une vie de couple que je cherche », a avoué la participante à Louise Sigouin, la spécialiste « en accompagnement relationnel » de l’émission. Effectivement, c’est bien beau le temps de qualité en famille, mais avant de manger de la crème à glace avec belle-maman, on passe habituellement plus de temps à vivre pleinement son amour naissant.
Mais surtout, la question de l’argent pèse lourd dans la relation entre Jonathan et Marie-Ève, qui vit avec un plus petit salaire que son partenaire. Déjà, le fait qu’ils n’avaient jamais parlé de leurs attentes financières dans un couple en ayant un écart salarial considérable sonnait depuis un moment comme une bombe à retardement. Elle aura finalement explosé quand le candidat a demandé à sa douce de lui rembourser une partie de leur séjour à l’auberge, alors qu’il l’avait invitée. Ayoye, comme on dit. « Je pense que c'est à ce moment-ci que je flancherais. Ça fonctionne pas », a lancé sans ambages la jeune femme à la sexologue. En accumulant des frustrations qu’elle garde pour elle, elle se détache peu à peu de la relation. En même temps, elle ne voulait pas en parler à Jonathan, de peur de le rendre inconfortable.
Disons que ce « couple » s’est acheté du temps en allant voir ensemble Louise Sigouin pour que Marie-Ève vide enfin son sac. Elle a fait part à Jonathan des nombreux éléments qui l’ont dérangée pendant leur courte cohabitation de quelques jours et il lui a tout simplement dit qu’elle aurait pu lui en parler sur le coup. C’est en effet ce qu’elle apprend à faire, mais elle a tout de même avoué que tout ça l’a fait remettre en question leur relation. De son côté, Jonathan a admis à Louise Sigouin qu’il ne serait pas surpris que leur relation finisse, bien qu’il serait déçu. S’ils ont conclu la discussion sur une bonne note, ça n’a pas empêché Marie-Ève de retourner dormir chez elle, prétextant qu’elle devait se lever tôt pour le travail le lendemain. Définitivement, ça sent la rupture pour bientôt. D’ailleurs, d’après les rumeurs, leur idylle n’a pas survécu à la fin des tournages. Les raisons sont de plus en plus évidentes, mettons.
Du côté d’Anyck et Fanny, ça va de mieux en mieux, même si c’est toujours aussi platonique. Ils s’amusent visiblement ensemble, malgré leurs différends (notamment le manque d’écoute de madame et les appels interminables de monsieur). Quand même, il a confié qu’il est bien avec Fanny et qu’il est loin d’être déçu d’avoir persévéré après leur premier rendez-vous peu convaincant pour lui. En ce moment, c’est probablement eux qui vivent les meilleurs moments dans l’émission.
Mais plus ça avance, plus on est persuadés que personne ne finira en couple et plus on se demande si l’expérience aura réellement été formatrice pour les candidats, sauf peut-être Jennifer, qui a mentionné à plusieurs reprises déjà avoir beaucoup appris sur elle-même. Sa relation avec Rémi ne semble pas vraiment évoluer vers de l’amour, mais leur amitié est belle à voir fleurir et il a une chimie étonnante avec la gang de filles de sa prétendante, avec qui il est clairement très compatible sur papier en raison de leurs nombreux points communs.
Couple ou pas, ce qui est sûr, c’est qu’on croit de moins en moins au concept des cinq dualités… déjà qu’on était loin d’être convaincus au départ, c’est tout dire!