Aller au contenu
Paul Houde: Marc Labrèche et Pierre Houde lui rendent hommage à TLMEP
Crédit: Radio-Canada, TLMEP

«Paul Houde était un communicateur hors pair», lance d'abord Guy A. Lepage d'entrée de jeu lors de l'épisode de dimanche (3 mars) de Tout le monde en parle, rendant lui-même hommage à Paul Houde avant de présenter ses invités venus aussi pour le célébrer, notamment son frère Pierre Houde et son complice de plusieurs années et émissions iconiques du petit écran, Marc Labrèche.

C'est d'abord un Pierre Houde solide, mais visiblement ébranlé, qui a pris la parole, après que Guy A. Lepage ait souligné qu'il avait mené en ondes le reportage de la course de Formule 1 à RDS samedi dernier quelques moments seulement après avoir appris la mort de son frère Paul.

«Je suis convaincu que Paul aurait dit: Mon frère, va faire le Grand Prix», lance-t-il sans hésiter.

«C'est un fil conducteur que nous avions», ajoute ensuite Pierre Houde en parlant de la passion professionnelle qui les unissait, retenant ses larmes au passage.

Puis, le cadet de Paul Houde éclaire davantage les téléspectateurs et le public en studio sur ce qui affligeait son frère avant sa mort soudaine, samedi dernier.

«Paul avait une masse énorme au cerveau. (...) C'est une série de très vilaines chutes qui l'ont mené à l'hôpital (...) C'est une série de complications qu'on ne comprend pas encore tout à fait qui a fait arrêter son coeur», lance-t-il devant un public solennel.

Mais, c'est lorsque Pierre Houde se tourne vers l'avenir que le stoïque descripteur des matchs des Canadiens ne peut retenir ses larmes.

«Notre rêve était de travailler ensemble dans les prochaines années. Malheureusement, ça ne se fera pas», lance Pierre Houde, avant d'éclater en sanglots.

Fidèle à son calme habituel et son talent de communicateur, Pierre Houde se ressaisit toutefois rapidement, avant de poursuivre l'hommage à son frère.

«Merci au tsunami d'affection et d'amour (...) Nous sommes sans mots», conclut-il en fin d'entretien.

Puis, Marc Labrèche a quant à lui décrit plusieurs des qualités de Paul Houde, avec qui il avait révolutionné les ondes à l'époque de La fin du monde est à 7 heures, une complicité qui s'était transportée ensuite dans de nombreux projets télévisuels.

«On va mesurer peut-être encore plus dans les jours et les semaines qui s'en viennent à quel point on s'ennuie (...) cette façon-là de parler, de penser, d'utiliser, l'humour, l'intelligence, la culture générale, la bienveillance (...) en étant capable de faire de l'autodérision en plus, c'est spectaculaire», estime Marc Labrèche.

Également présent sur le plateau en compagnie de Thérèse Parisien, cette dernière saluant plusieurs décennies de complicité, Jean-Philippe Wauthier a peut-être eu les mots les plus précis pour décrire Paul Houde.

«Paul c'était quelqu'un d'immense (...) une légende, c'est quelque chose de grand, Paul», lance-t-il, visiblement lui aussi ébranlé.

TLMEP, Radio-Canada
Plus de contenu