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Olivier au ciné: Grande ourse: la clé des possibles

Cette semaine Olivier vous parle du film Grande ourse: la clé des possibles mettant en vedette Marc Messier, Normand Daneau et Fanny Malette.

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GRANDE OURSE
(Québec)
Réalisé par: Patrice Sauvé
Avec: Marc Messier, Normand Daneau, Fanny Malette.

“Grande Ourse” c'est un peu comme, en son temps, “Fire Walk with me” . David Lynch avait en effet, quelques années après le succès planétaire de sa série « Twin Peaks », tenté -vainement- la transposition au cinéma de son chef-d'œuvre flyé. Dans le cas de Grande Ourse, il s'agit de l'adaptation cinématographique de la série du même nom qui, pendant deux saisons (de 2004 à 2006), a réussi de belle manière à transporter un public fidèle dans des mondes fantastiques emprunts d'ésotérisme (thème finalement peu exploité sur les ondes télé de la Belle province.) Le projet était forcément ambitieux et ô combien... casse gueule.

A l'époque, David Lynch s'était contenté d'une adaptation brouillonne et très peu convaincante, décevant alors une horde de fans meurtrie (dont je faisais évidemment partie). Patrice Sauvé (le réalisateur) et Frédéric Ouellet (le scénariste) ont-ils réussi à éviter le « piège lynchien » ? Les fans de « Grande Ourse : la série » crieront-ils au génie ou au vol ? Mystère...
En fait, le mystère s'avère de courte durée. Pour vous résumer l'histoire de ce film, il me faut (et je m'en excuse) retranscrire mot pour mot le synopsis qui m'a été gentiment remis à l'entrée du cinéma. “ Pour sauver la vie de son meilleur ami, Louis Bernard Lapointe doit se transporter dans un monde parallèle et mystérieux retrouver la “Clé des Possibles”, un objet légendaire qui permet à son possesseur de visiter un nombre infini d'univers ou toutes les possibilités de la vie se réalisent.” Voilà. Ce petit texte en tête (si vous décidez d'aller tenter l'expérience) vous ne serez pas complètement perdu, juste... perdu. Comme moi, donc, qui n'ai rien, mais alors rien compris à cette histoire de clé. Comme Marc Messier (qui joue le rôle de Louis Bernard Lapointe) également, qui, visiblement, ne comprend rien non plus à cette histoire et semble s'ennuyer franchement. Et on ne peu pas vraiment lui en vouloir. Dommage, car le tandem joué par Normand Daneau et Fanny Malette est divertissant.
« Divertissant », tiens, voilà le mot que je cherchais et qui ne qualifie malheureusement pas « Grand Ourse ».

Depuis 1992, j'en veux à M. Lynch. Mais j'ai appris que même les meilleurs font des bourdes.

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