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Louis Morissette: «Flasher ta richesse et tes chars de même, je trouve ça vulgaire»
Crédit Capture Instagram @zemorissette/@lucpoirier7

Louis Morissette était récemment de passage sur les ondes de QUB à l’émission de Sophie Durocher, qui souhaitait s’entretenir avec lui au sujet d’un texte qu’il a récemment partagé dans le Magazine Véro, portant sur le rapport complexe qu’entretient le Québec avec l’argent dans le cadre de la téléréalité Vie$ de rêve présentée sur Crave.

Magazine Véro – Le mot de Louis : Le Québec et l’argent

L’animatrice lui a alors demandé quel était son propre rapport avec l’argent. Celui qui en gagne beaucoup a répondu qu’il s’agissait d’une question vaste, mais qu’il avait toujours souhaité en faire et en avait toujours fait un objectif.

«J’ai toujours voulu faire de l’argent, c’était un objectif dans ma vie (…)», répond-il, affirmant qu’en évoluant et en vieillissant, sa vision de l’argent change, puisqu’il réalise que même lorsqu’on atteint des objectifs financiers, il est toujours possible de ressentir un vide intérieur.

Un peu plus tard, l’animatrice est revenue sur les récents propos de Louis Morissette, où il mentionnait que le peuple québécois n’est pas dérangé par les émissions américaines qui mettent en avant le luxe et l’argent, mais que celles du Québec, en revanche, suscitent un malaise.

«(…) Moi, ça ne me rend pas bien et j’essaie de comprendre pourquoi je ne suis pas bien, parce que j’adore voir un ou une entrepreneur réussir (…)», affirme-t-il, en expliquant que cela est peut-être dû au fait qu’aux États-Unis, le luxe est associé à une société à laquelle il adhère moins et, puisque la distance crée un certain détachement, il perçoit cela comme une fiction.

En revanche, lorsqu’il voit cette démonstration de richesse au Québec, cela le trouble et l’exaspère davantage.

«(…) D’aller flasher ta richesse et tes chars de même, je trouve ça vulgaire!», soutient-il, en mentionnant que plusieurs personnes, ici, peinent à boucler leur budget et à faire l’épicerie.

Sentant probablement une porte s’ouvrir, Sophie a ensuite évoqué le cas d’Isabelle Gauvin et de son mari Luc Poirier, qui participent à une téléréalité, et lui a demandé s’il trouvait vulgaire, dans le contexte économique actuel, que ce dernier ait exhibé ses grosses voitures lors du récent Salon de l’auto.

Après avoir expliqué qu’il se demande pourquoi, tout en précisant qu’il n’a rien contre les entrepreneurs qui réussissent et qu’il n’a aucune difficulté à les féliciter, il a lancé avec humour qu’il aimerait bien voir Luc Poirier s’impliquer dans la Fondation Véro et Louis, s’il possède tant d’argent.

«(…) Souvent ces grands entrepreneurs-là sont sur le spectre de toute façon», a-t-il répliqué après que Sophie ait précisé que Luc donnait toutefois à plusieurs fondations.

«(…) Pourquoi tu fais ça? Qu’est ce que ça donne (…) Est-ce que tu as réellement toujours le besoin de venir faire une entrevue avec le gros chandail (…) la grosse marque sur le devant qui veut dire qu’il vaut cher. Ce besoin-là d’en mettre plein la vue, moi je ne m’identifie pas à ça», est-il ensuite revenu, en lien avec la question de départ.

Cependant, il soutient que les gens sont libres de faire ce qu’ils veulent. Il a ensuite répété qu’il n’avait pas de réponse définitive, mais que, pour sa part, il ne se sentait pas à l’aise avec cette situation.

«(…) Moi, je ne suis pas bien (…)», affirme l’humoriste lui-même l’entrepreneur à succès.

«C’est arrivé qu’on a déjà vu notre maison, mais on fait bien attention, maison, chalet, auto, de ne juste pas écoeurer le peuple avec ça et ça m’agace quand d’autres le font, oui», a-t-il conclu.

Êtes-vous, vous aussi, mal à l’aise de voir des gens fortunés exhiber leur argent au Québec?

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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