Le « couple » de Jonathan et Marie-Ève avait relativement bien commencé au tout début de Si on s’aimait, mais ça n’a pris que quelques semaines avant que leur relation se dégrade et qu’ils atteignent un point de non-retour. Ça fait bien assez longtemps maintenant qu’on a compris, tout comme eux, qu’il n’y a aucun amour entre ces deux-là. Sauf que plus le temps passe, plus cette absence de sentiments semble se transformer en un mépris mutuel. La vie ne faisant pas toujours bien les choses, ce stade a été franchi alors qu’ils étaient pognés ensemble en tête-à-tête durant toute une semaine au Saguenay.
Il faut dire qu’ils ont adopté une nouvelle attitude pour éviter de trop se taper sur les nerfs : éviter de se parler. Ça a l’air long longtemps, ce voyage-là. Jonathan a profité d’un moment où il devait aller « chercher du bois » pour en fait appeler un ami et lui dire à quel point son séjour de camping était plate. « J’ai l’impression d’être avec un 2×4 », qu’il a dit, même! Et pour ajouter à l’insulte, il a dit qu’il trouvait que Marie-Ève manquait d’humour. Faut dire qu’elle n’hésitait pas non plus à le critiquer quand elle parlait à la caméra, entre autres en affirmant qu’ils n’ont « pas la même hygiène », ce qui explique peut-être pourquoi elle n’a pas voulu du sac de couchage de son partenaire dès qu’elle a eu l’option d’en prendre un autre…
Mais au-delà de ces multiples accrochages, Marie-Ève et Jonathan ont connu une assez grosse (et plutôt ridicule) chicane tout au long de la semaine. Les fameux devoirs que la thérapeute Louise Sigouin leur a donnés pour les aider à ne pas s’entretuer durant leur voyage auront finalement été la principale source de conflit, comme monsieur trouvait que madame prenait son défi trop à la lettre en prenant le contrôle du budget et des activités… ce qui est précisément ce qui lui avait été demandé. Marie-Ève a même appelé la sexologue pour qu’elle précise ce qu’elle lui avait proposé de pratiquer pendant la semaine et Louise a confirmé que c’était la jeune femme qui avait raison. Mais même avec ça, Jonathan continuait de s’obstiner. Il aura finalement fallu séparer l’argent en deux pour que la querelle cesse. Une maudite chance qu’il y avait deux lits là où ils dormaient ce soir-là!
Du côté d’Anyck et Fanny, les choses sont… moins pires, disons, mais certainement pas idéales. Ils ont finalement ouvert les enveloppes que Louise leur avait laissées pour découvrir qu’elle avait plus de travail à faire que lui, étant donné qu’ils doivent tous deux pratiquer la méditation active en étant silencieux, mais qu’elle doit en plus faire des efforts pour ne pas interpréter les gestes et les paroles d’Anyck de manière négative comme qu’elle le fait assez souvent. Faut-il vraiment préciser qu’elle en a compris qu’elle était le problème dans la relation? Mais bon, à notre avis, ce que Fanny doit changer au plus vite, c’est son habitude d’appeler son partenaire « chochotte » ou « princesse ». C’est rétrograde, méchant et ça met Anyck profondément mal à l’aise. Disons qu’on trouve que Fanny est pas mal plus drôle quand elle parle de son choc culturel avec le Mexique, où ils sont en voyage. Elle est beaucoup trop contente de trouver de la pizza ou de mettre de la bière dans son guacamole.
Ceux qui s’en tirent le mieux, ce sont aussi ceux qui font le plus beau voyage, on va se l’avouer. Jennifer et Rémi bourgeonnent sous le soleil de la Toscane et la veuve est on ne peut plus heureuse de ne pas être partie avec Mike. On en est aussi franchement soulagés, parce que ça aurait pu finir en bain de sang. Ce qui est beau à voir avec ces deux-là, c’est que leur amitié leur fait gagner en confiance en soi. Mais l’amour, lui, n’est pas plus au rendez-vous que l’intimité sexuelle tant souhaitée par Rémi…
La bonne nouvelle pour les couples qui ne sont plus capables de s’endurer à ce stade, c’est qu’il ne reste plus qu’une semaine à l’aventure Si on s’aimait!