Le Gala Québec Cinéma nous ébloui chaque année en faisant reluire le cinéma québécois dans toutes ses subtilités et ses défis, mais surtout, en mettant en valeur ses artisans qui consacrent leur vie à créer des films qu’on se passionne à voir. Cette année encore, les animatrices Guylaine Tremblay et Édith Cochrane ont su prendre les rênes d’une soirée à la fois chic et comique, alors que plusieurs lauréats et présentateurs de prix ont livré des messages importants.
Le numéro d’ouverture
C’est avec humour que les animatrices ont abordé les mouvements #MoiAussi et #TimesUp, y faisant référence en envoyant par-ci une craque à Éric Salvail qui n’animera pas les Gémeaux, tantôt au fait que le gala qu’elles animent a dû changer de nom suite au scandale sexuel qui a sali Claude Jutra. Ni lourde, ni expéditive, cette entrée en matière était juste à souhait.
La musique
Tout au long de la soirée, on a adoré la musique que nous a offerte Pierre-Philippe « Pilou » Côté, qui a reçu mardi lors du Gala Artisans Québec Cinéma l’Iris de la Meilleure musique originale pour son travail sur Les affamés de Robin Aubert, qui a par ailleurs été sacré Meilleur film.
Le discours de Brigitte Poupart
La récipiendaire de l’Iris de Meilleure interprétation féminine dans un rôle de soutien a livré un discours puissant, remerciant à la fois avec justesse le réalisateur du film lui ayant mérité son prix, Robin Aubert, en plus de souligner son talent à créer des personnages de femmes fortes. Elle en a par la suite profité pour remercier et encourager toutes celles qui dénoncent, des mots qui lui ont valu de solides applaudissements.
Le film La défriche
Les deux animatrices de la soirée ce sont certainement amusées avec leurs divers sketchs, ici s’insérant dans des films en lice, là jouant les productrices difficiles. On a particulièrement aimé leur parodie de film d’auteur, où elles tenaient la vedette et dans laquelle on avait droit à quelques répliques toutes aussi vides de sens les unes que les autres.
Les sept présentations des productions en lice pour Meilleur film
Une magnifique façon de faire reluire la culture et le cinéma d’ici, ça a été d’inclure sur scène sept acteurs et actrices pour qu’ils et elles parlent du film qui les a marqués cette année. Un regard à la fois personnel et invitant pour présenter les films en nomination pour le grand prix du gala, parsemant la soirée de moments pour apprécier l’art.
Le plaidoyer de Guillaume Lambert et Mickaël Gouin pour le court métrage
Petit méconnu du grand public et parfois mal-aimé des grands galas, le court métrage s’est fait fait récurer ses lettres de noblesse par Guillaume Lambert et Mickaël Gouin, alors qu’ils ont présenté deux prix avec tout l’humour qu’on leur connaît. On adore tout spécialement l’idée de présenter un petit film avant les longs-métrages au cinéma, une belle manière de faire valoir les talents d’ici. Dans la même veine, mention spéciale à Patrick Huard, qui a présenté l’Iris du Meilleur scénario, remis à Nicole Bélanger pour Les rois mongols, en témoignant du dur métier de scripteur avec le rire aux lèvres!
André Forcier pour l’ensemble de son oeuvre
C’est pour sa carrière impressionnante qu’André Forcier s’est vu remettre ce soir l’Iris Hommage et c’est pour cette même raison que son discours, empreint de son humour si particulier et attachant, mérite d’être souligné.
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