C’est le procès d’une dénommée Renée Toupin, une résidente de Trois-Rivières qui est accusée de harcèlement criminel après être entrée par effraction à deux reprises dans la résidence du chanteur Kevin Parent, qui est présentement en cours selon ce que rapporte Le Journal de Montréal.
Le chanteur et sa présumée fan obsédée se seraient rencontrés pour la première fois en 2003 alors qu’ils étaient tous les deux présents à une manifestation environnementale. L’accusée avait toutefois semblé connaître intimement le chanteur, ce qu’il avait trouvé bien étrange.
« C'était un regard de désarroi, de détresse, mélangé de vide. Un regard troublé et troublant », a-t-il expliqué lors de son témoignage au tribunal, selon le Journal.
Par la suite, il aurait reçu des lettres d’amour ainsi qu’une demande en mariage, bague incluse.
Cette histoire dure depuis des années. Déjà, en 2004, elle s’était présentée chez lui à plusieurs reprises avant de parvenir à entrer dans la maison; elle avait alors écopé de trois mois de prison. Quelques années plus tard, Kevin Parent avait eu la très mauvaise surprise de se réveiller en pleine nuit alors que cette femme lui parlait doucement comme si c’était la chose la plus normale du monde; une évaluation de sa santé mentale l’avait toutefois déclarée non criminellement responsable à ce moment.
« J'étais tout nu dans mon lit et je ne voulais pas du tout me réveiller avec cette femme-là », a-t-il ajouté en cour.
Plus récemment, elle a déménagé en Gaspésie et, convaincue d’être réellement en couple avec le chanteur, se présentait comme étant sa conjointe. Elle s’est aussi présentée à plusieurs de ses spectacles et a parfois dû être escortée vers la sortie.
C’est un Kevin Parent plein d’empathie qui a témoigné en ajoutant : « Je ne veux pas son mal à elle. Je veux mon bien à moi ».
Mercredi, les audiences se poursuivront et l’accusée pourrait être appelée à témoigner.
