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Jessica Harnois parmi les victimes de l’espion des vedettes

Plus tôt cette semaine, le Bureau d'enquête du Journal de Montréal rapportait que les portables de dizaines de célébrités avaient été piratés par un expert en hacking. Après Véronique Cloutier et plusieurs joueurs du Canadien de Montréal, on sait maintenant que l'espion des vedettes épiait aussi les données de la sommelière Jessica Harnois.

Comme on le sait déjà, le journal étudie le dossier de ce hacker professionnel depuis environ deux ans et Mme Harnois a été informée il y a plus d'un an qu'elle figurait parmi les personnalités espionnées. La sommelière, à qui l'on doit la gamme de vins Bù, se doutait cependant que quelque chose clochait avant même de recevoir la confirmation des policiers. En effet, des photos qui lui étaient inconnues étaient apparues dans son cloud et ses mots de passe lui étaient plus souvent demandés qu'à l'habitude, de quoi lui mettre la puce à l’oreille.

La femme d'affaires a raconté au journal qu'elle a depuis rangé son téléphone intelligent en faveur d'un modèle, disons, plus vintage. « J'ai un dinosaure pour ma compagnie », a-t-elle lancé en expliquant qu'elle opère désormais son entreprise à l'aide d'un bon vieux flip phone. Si ces modèles à clapet n'offrent pas l'impressionnant éventail d'outils et d'applications d'un iPhone ou autre téléphone intelligent, ils ont l'avantage d'être plus sécuritaires pour ses informations professionnelles.

La police de Montréal aurait d'ailleurs recommandé à Mme Harnois de s'en procurer un afin d'éviter que cette fâcheuse situation se reproduise. Si la femme d'affaires avoue avoir eu l'impression « de se faire voler », elle est surtout inquiète pour les informations confidentielles de sa compagnie auxquelles l'espion a pu avoir accès. Selon les autorités, le hacker n'avait cependant pas l'intention d'exploiter ces données sensibles. « Selon la police, il s'amusait, c'est comme s'il vivait nos vies », a-t-elle raconté. Jessica Harnois profite de ce malheureux incident pour encourager les Québécois à protéger leurs systèmes informatiques afin d’éviter d'être victimes être d'une telle intrusion.

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