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Jean Pagé, en fin de vie, est « très serein »
Crédit: Sandrine Castellan pour Procure

Jean Pagé vit les derniers mois de sa vie, rapporte aujourd’hui Réjean Tremblay au TVA Nouvelles alors que la fille du commentateur sportif s’est confiée au Journal de Montréal.

Le journaliste avait reçu un premier diagnostic du cancer de la prostate il y a 23 ans et était plus tard devenu porte-parole de l’organisme Procure, pour qui il a posé encore à l’automne dernier dans le cadre de la campagne Noeudvembre. Après les traitements et une opération, Jean Pagé avait retrouvé la santé, mais la maladie est revenue il y a plusieurs années et il arrive maintenant à la fin de sa vie. C’est dans sa maison des Laurentides qu’il coule ses derniers jours en compagnie de ses proches, notamment sa conjointe Brigitte.

Jean Pagé se dit « serein » face à la mort, un mot que sa fille Isabelle utilise également pour décrire l’état de son père. C’est notamment en revisitant ses souvenirs qu’il garde cette attitude positive, lui qui estime avoir « fait une belle vie ». Avec aussi trois autres enfants qui sont en santé et qui l’entourent, le chroniqueur sportif affirme qu’il « trouve aussi le bonheur dans le présent. »

« La mort, c'est l'inconnu. Personne n'est revenu pour nous en parler. Si mourir, c'est fermer les yeux comme lorsqu'on s'endort, alors je suis prêt. Mais c'est certain que cet inconnu fait poser des questions. Je comprends les personnes âgées ou les malades qui ont besoin de la religion. Qui ont besoin de croire. Je me questionne beaucoup. Si j'étais solitaire, si je n'étais pas aussi bien appuyé et entouré, si j'étais dans une unité de soins palliatifs comme ça devrait être le cas, je ne sais pas comment je vivrais ma vie spirituelle. Oui, je me questionne… », a ajouté celui qui se dit en paix avec lui-même et avec les autres.

L’organisme Procure a décidé de souligner l’apport de Jean Pagé en renommant cette année la Marche du Courage en son nom. Pour participer, vous pouvez vous inscrire ici.

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