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Entrevue Pier-Luc Funk: On ramassera demain, son projet de film et la quête de l'équilibre et de la réussite

HollywoodPQ a eu la chance de s'entretenir avec le sympathique et charismatique Pier-Luc Funk en marge du lancement de la nouvelle émission de variétés qu'il anime, soit On ramassera demain, diffusé tous les jeudis à 21h sur les ondes de Télé-Québec.

Pier-Luc et toute l'équipe de production ont répondu à plusieurs questions, tous ensemble, dans une formule de table ronde lors de cet événement où nous avons eu la chance de visiter la maison où a été tournée l'émission!

@hollywoodpq

La nouvelle émission sera diffusée chaque jeudi à 21h sur les ondes de Télé-Québec! 🤩🏠 @On ramassera demain #home #maison #décoration #housetour #fyp #pourtoi #visite #party

♬ La belle vie – Sacha Distel

Lors de ce moment privilégié, l'animateur dévoilait notamment que d'une émission à l'autre, les sketchs seront différents et que les jeux auxquels joueront celui-ci et ses invités varieront tout autant. Par exemple, lors d'un épisode, nous retrouvons Nathalie Simard et Pier-Luc autour d'une game de beerpong-questions, un moment favori de Pier-Luc Funk.

Plusieurs artistes seront des partys de Pier-Luc soit le maire de Québec Bruno Marchand, Mona de Grenoble, Phil Roy, Christine Morency, Catherine Brunet, Marc Hervieux, Bianca Gervais, Antoine Pilon et plusieurs autres!

Ensuite, HollywoodPQ a eu la chance d'avoir un moment en tête à tête avec Funk, qui s'est confié sur plusieurs sujets, notamment sa participation à LOL: Qui rira le dernier?, l'écriture de son film, Entre deux draps et plus encore...

HollywoodPQ: «Peux-tu me parler de ton expérience à LOL: qui rira le dernier?»

Pier-Luc Funk: «(...) c'était super le fun, c'est un show vraiment, très, très spécial à faire (...) moi j'étais sûr que je serais super bon, que j'allais être super bon et que je serais vraiment capable de ne pas rire. Il y a tellement une ambiance quand tu es dans ce salon-là du manoir et qu'il ne faut pas que tu ries et que tout le monde essaie de te faire rire et que tu n'as même pas le droit de sourire et que là il y a des affaires qui se passent... c'est vraiment un état d'esprit que ne retrouvera pas ailleurs!»

HPQ: «Quand tu sais que n'as pas le droit, c'est plus tentant aussi, j'imagine?»

PLF: «La première heure, c'est la plus tough! La première heure, il y a tellement d'éliminations dans notre saison, parce que justement, le monde flanche parce que juste quand ça commence on dirait que tu as le goût de rire et tu es comme: Pourquoi j'ai le gout de rire? et tu es juste stressé, tu es nerveux et tu ne veux pas te faire pogner (...) Ce qui est le plus tough, c'est plus la dernière heure, la dernière heure tu es comme: C'est tu un mauvais rêve ce que je suis en train de vivre ou c'est comme la réalité

PLF: «Au début, ça commence et c'est de la belle nervosité et ça finit et c'est une grande psychose... mais, non, c'était vraiment le fun à faire!»

HPQ: «Étais-tu content des choix des autres personnalités invitées?»

PLF: «Oui! Kath Levac, Rosalie, Stéphane (...) Fabien, c'est tous des gens que j'adore et qui me faisaient peur, mais que j'étais content qu'ils me fassent peur, parce que c'est quand même le fun d'être dans ce show-là avec des gens qui te font rire pour de vrai. Je pense que c'était une belle mouture et je pense que tout le monde qui a fait le show était très content du résultat et trouvait que c'était vraiment une belle année et tant mieux! Nous autres, on s'est juste prêtés au jeu, comme les belles petites marionnettes que nous sommes!»

HPQ: «Qui est LA personne qui a failli le plus te faire rire?»

PLF: «Ah c'est Stéphane Rousseau, 100%! (...) Moi, Stéphane, c'est... il a comme une répartie et un ton, c'est son tac au tac qui me fait rire et il est toujours en train de penser à des gags (...) C'est vraiment lui la personne la plus dangereuse, mais en même temps il est dangereux pour lui-même, donc!»

HPQ: «Big Brother est-ce que c'est quelque chose qui t'intéresserait?»

PLF: «(...) J'ai fait le spécial Fantastiques, j'ai tellement aimé ça! Je pense que je ne le ferai pas pour ma carrière, parce que ce n'est pas super bon d'arrêter de travailler pendant trois mois et je ne sais pas si c'est l'image que je veux donner au public, de moi constamment, qui se lève le matin avant d'aller faire une épreuve (rires) pour de vrai, c'est mon genre, j'aimerais ça!»

HPQ: «Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui aimeraient te voir y participer!»

PLF: «(...) Quand j'ai fait la journée Big Brother des Fantastiques, j'ai adoré ça faire le jeu, je suis vraiment un gars de challenge, je suis vraiment un gars d'épreuves. Je pense que je suis un gars qui aime parler de stratégies, j'adore jouer, je suis vraiment un joueur, donc!»

HPQ: «Et de gang aussi?»

PLF: «Oui, mais je ne serais pas capable de faire le show avec tout le monde, je pense (...) s'il y avait une mouture et qu'il y avait bien du monde que j'aime et des amis qui acceptaient de faire Big Brother, on dirait que je serais game (...)»

HPQ: «Toi et Virginie (Ranger-Beauregard) travailliez ensemble sur Entre deux draps. Est-ce que c'est difficile de travailler avec sa conjointe?»

PLF: «Bien, non. On a fait ce projet-là comme deux comédiens. C'est sur qu'on a utilisé notre complicité pour faire les sketchs, mais c'est beaucoup... c'est notre job! On a fait notre job du mieux que l'on pouvait! C'est pas notre vie et on fait notre job.»

HPQ: «Tu dis que ce n'est pas votre vraie vie, mais est-ce que ça ressemble un peu à ça, votre chimie de couple?»

PLF: «Bien non! (rires) c'est beaucoup exagéré, il y a des situations... mais, oui, il y a des situations comme n'importe lequel (...) il y a des petits bouts de nous là-dedans, c'est sûr!»

HPQ: «Refaire partie d'un projet avec Matthieu Pepper, c'est quelque chose qui te tente?»

PLF: «100%. J'ai tellement aimé travailler avec Matthieu, j'ai tellement trouvé qu'on pensait pareil, qu'on a le même genre d'humour et qu'on est contagieux. Dès qu'on finissait une prise, j'allais voir Matthieu et je lui parlais et j'étais comme: Qu'est-ce qu'on peut faire pour essayer de rendre ça le plus drôle possible? On rajoute-tu ce gag-là? On rajoute-tu cette affaire-là? Lui aussi il est intense et je pense qu'il veut le meilleur résultat possible et c'est vraiment le fun. Je me relancerais dans un autre projet avec lui demain matin!»

HPQ: «On a tous une définition différente de la réussite. Penses-tu avoir réussi à l'atteindre?»

PLF: «C'est vraiment une bonne question... parce que je pense que toute ma vie... quand j'étais petit, mon but c'était d'atteindre la réussite et je pense que tu te rends compte qu'il n'y a aucun projet qui va combler cette affaire-là! Il n'y a aucun moment, où tu vas... ce sentiment-là, tu vas peut-être l'avoir deux semaines. Tu finis un beau projet et tu es vraiment fier et tu vas retourner chez vous pendant deux semaines et être comme: Yes, je l'ai fait, ça s'est bien passé! Et deux semaines après, tu vas être comme: OK, mais qu'est-ce que je fais là? C'est comme si tu ne l'atteignais jamais, le bout. Je pense que j'ai appris beaucoup de ça (...) Donc, là, je fais juste des affaires que j'aime, qui me rendent bien, que j'ai le goût de travailler, mais il y a d'autres choses à ça. Si tu cours après un but précis qui est un sentiment, tu vas réaliser que tu peux travailler toute ta vie et que tu ne l'atteindras jamais. Ça, c'est moi! (...)»

HPQ: «Tu travailles sur un film. Peux-tu me dire quel genre de film?»

PLF: «Oui. C'est une comédie dramatique que j'écris avec Jean-Carl Boucher (...) Ça fait longtemps qu'on travaille dessus, on attend des sous pour le faire, j'espère qu'il y a un diffuseur qui va nous faire confiance et qui va nous donner de l'argent pour qu'on puisse faire ce film-là, qui est le genre de comédie que l'on n'a pas beaucoup au Québec (...)»

HPQ: «Dans ce film-là, on ne te verra donc pas à l'écran?»

PLF: «Oh oui! Oh oui, je l'écris et je joue dedans et Jean-Carl aussi!»

HPQ: «Qu'est-ce que je peux te souhaiter pour l'année 2024?»

PLF: «Plus de balance, je pense, d'être mieux balancé!»

HPQ: «Que veux-tu dire par là?»

PLF: «Dans tout, dans ma tête, dans mon travail, dans mon 0/100, peut-être plus un 75/25, peut-être un juste milieu, ça pourrait être bien!»

Merci à Pier-Luc Funk pour ce généreux moment dans lequel il s'est ouvert avec franchise et générosité!

Ne manquez pas On ramassera demain, diffusé tous les jeudis à 21h sur les ondes de Télé-Québec.

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