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Entrevue Guillaume Lemay-Thivierge: Avec pas de plan!, Chanteurs masqués et la conciliation travail-amour

HollywoodPQ a eu la chance de s'entretenir avec l'énergique Guillaume Lemay-Thivierge en marge du lancement de la deuxième saison de l'émission qu'il anime en compagnie de sa conjointe, Émily Bégin, soit Avec pas de plan!, qui est disponible dès aujourd'hui (16 janvier) sur Vrai.

Lors de ce moment très agréable avec l'animateur, celui-ci s'est confié avec honnêteté sur plusieurs sujets, notamment sur son expérience en Gaspésie pour le tournage d'Avec pas de plan!, mais aussi sur la deuxième saison de Si on s'aimait encore et sur quelques autres sujets fort intéressants.

HollywoodPQ: « À quoi les spectateurs peuvent s'attendre pour la deuxième saison d'Avec pas de plan!»

Guillaume Lemay-Thivierge: «Ils vont s'attendre à voir des beaux paysages, ils vont s'attendre à voir deux beaux fous expérimenter toutes sortes de projets insoupçonnés (...) parce que nous autres, on est partis vers la Gaspésie en se disant: Il y a plein de choses que l'on pourrait faire ici pour la saison deux!, On a commencé le tournage avant même d'avoir un go du diffuseur et même des producteurs, on a pris notre équipe (...) et on est parti à la découverte de la Gaspésie (...) On a eu une belle folie qui nous est passée par la tête, moi j'ai acheté un dépanneur en Gaspésie. C'est une station-service! (...) Émily va créer son propre gin. Elle va aller rencontrer le propriétaire de la distillerie O'Dwyer qui est à Gaspé (...) on arrive là, nous autres, comme un cheveu sur la soupe, on n'est pas prévu dans le décor, on n'est pas prévu dans sa vie (...) Émily lui dit qu'elle a toujours rêvé de créer son propre gin, il lui fait goûter ses produits (...) Le clou, si on veut, c'est qu'on va démarrer une activité de parasailing à Gaspé, dans la Baie de Gaspé (...) Ce que j'aime de cette émission-là, c'est que c'est de la vérité, de l'authenticité, du début à la fin. On montre ce qu'on a vécu réellement (...)»

HPQ: «As-tu un moment favori de toute cette aventure-là?»

GLT: «(...) Mes moments favoris, c'est les rencontres! C'est les rencontres, parce que tu te rend compte que quand tu te lies d'amitié avec des gens qui sont authentiques, mais surtout qui sont game (...) ils ont une certaine volonté que les choses se fassent, ça change toute la donne. Ça fait en sorte que plutôt que d'avoir des réunions à plus finir, réunions, réunions et à un moment donné tu fais: Là, on a juste fait des réunions, mais il n'y a aucun projet! Il n'y a rien de concret qui est sorti de ça! (...) Avec pas de plan, c'est quelques réunions dans le char vite de même à se dire: On va à peu près faire ça aujourd'hui et après ça on part les kodaks et on tourne (...) moi j'ai été à la rencontre des gens et c'est ce qui m'a fait du bien!»

HPQ: «Et qu'est-ce qui t'a donné l'idée de démarrer une compagnie de parasailing?»

GLT: «(...) Au départ, c'est que j'ai traversé le Canada avec ma blonde et mon plus jeune, on a fait ça en VR, on a fait ça il y a deux ans, et on est arrêté à un endroit qui s'appelle Kelowna. Magnifique endroit, un grand, grand lac et on a fait du parasailing (...) je l'ai fait avec ma blonde et mon petit qui avait trois ans à l'époque et j'ai trouvé ça fantastique. Moi qui est dans le domaine du parachutisme, je sais que c'est extraordinaire de vivre cette sensation-là, mais ce n'est pas accessible à tout le monde (...) je me disais: Mais pourquoi il n'y a pas ça au Québec? Ça serait extraordinaire de proposer ça aux gens! L'idée m'est venue simplement comme ça! Je me suis lié d'amitié avec le capitaine et je lui ai dit: Trouve-moi dont un bateau, voir! Il y en as-tu un qui existe pas trop loin de Montréal?, le plus proche qu'il a trouvé, c'est en Louisiane! (...) Finalement, j'ai fait: Va le voir! Il est allé le voir il m'a dit: Il est en bonne condition, il vaut la peine!, Et là je me disais: Ok, je pense que je me trompe, mais achetons-le! (rires) (...) c'est comme si mon impulsion, des fois, elle m'empêche de réfléchir! Des fois, c'est une bonne chose, des fois ce n'est pas une bonne chose. Mais, je te dirais que je préfère être comme ça dans la vie! Je préfère penser après, parce que je trouve que ça fait juste compenser le côté où tout le monde réfléchit tellement avant d'agir que l'action devient souvent improbable ou elle n'arrive plus! On parle de projet, mais on ne le fait plus et on a peur de beaucoup de choses, on s'inquiète énormément (...) J'aime mieux reculer et changer de chemin que de ne jamais en prendre!»

HPQ: «Toi et Jason (Roy Léveillée) aviez travaillé ensemble sur Ramdam. Comment c'était de retravailler ensemble?»

GLT: «Jason, c'est un grand chum! Jason, c'est quelqu'un qui comprend ma tête, je comprends la sienne et ça, c'est très précieux dans un genre de série comme ça! (...) dans cette série-là, vous n'aurez jamais l'impression que c'est stagé et que c'est arrangé avec le gars des vues. C'est ça, sa force!»

HPQ: «Ã€ quand est-ce qu'on peut s'attendre à une nouvelle mouture de Ramdam? Ça ne vous tente pas?»

GLT: «(rires) Ah! Les nostalgiques de Ramdam seraient sûrement très heureux! C'était tellement une belle période, on a eu beaucoup de plaisir à faire Ramdam! Écoute, je pense que ça va rester un souvenir mémorable pour tous ceux qui l'ont vu ou tous ceux qui l'ont créé ou qui l'ont joué comme moi et toute la gang! (...) Je ne sais pas s'il y aura une suite à Ramdam un jour, mais je sais que j'en garde un souvenir extraordinaire!»

HPQ: «Toi et ta conjointe (Émily Bégin) travaillez souvent ensemble. Comment est-ce que ça se passe?»

GLT: «Ah ben c'est que là, tu as vraiment la personnalité qui arrive à l'avant et ça fait des flammèches! Ça fait des flammèches positives par exemple, parce qu'on est tous les deux conscients qu'on fait de la télé et qu'on n'est pas en train de sauver des vies, alors on se laisse aller dans notre personnalité sachant ce qui est intéressant de voir à la télévision. Des fois, on est capable de voir vraiment la personnalité d'un ou de l'autre, les bouts où moi ça ne me tente pas du tout de faire quelque chose et qu'Émily elle, elle est bien emballée, et vice versa! Quand on arrive au dépanneur et qu'elle fait: Moi, ça ne me tente pas d'être ici, qu'est-ce qu'on va faire, ça ne me tente pas de faire une rénovation, ça ne me parle pas zéro! et finalement elle embarque dans le processus et elle se met à triper. Je pense qu'on reflète ce que tous les couples vivent, c'est-à-dire que l'on n'est jamais fait pareil, on est juste le complément de l'autre, il faut essayer de l'accepter et il faut essayer de bien s'entendre malgré tout ça. Mais, ça crée quelque chose de très ludique, très drôle et ça nous fait penser à quand vous nous voyez à Si on s'aimait. C'est un peu la même chose, sauf que c'est encore plus intime parce que là, c'est dans le day to day de notre réalité!»

HPQ: «Quand on travaille avec sa partenaire, est-ce que c'est difficile de décrocher une fois rendu à la maison?»

GLT: «Oui, ta question est excellente, parce que ça t'occupe tout le temps! Ce qu'on voit à la caméra, c'est ce qu'on a tourné le jour où telle ou telle chose arrivait, mais la préparation en amont ou après ce que l'on a tourné, elle existe quand même (...) C'est ce qu'il y a de plus difficile, de décrocher et de passer à autre chose. On parle toujours de travail d'une certaine façon, parce qu'on est toujours habité de ça, on est toujours hanté par le travail, Émily et moi, parce que ça fait partie intégrante de nos vies! (...) l'équilibre est très difficile à atteindre et on ne fait pas de morale à personne dans l'émission on est juste: Regardez comment on n'a pas de bon sens par bouts, et on rit de ça! On est capable d'avoir beaucoup d'autodérision!»

HPQ: «Vous avez récemment annoncé être en tournage pour la prochaine saison de Si on s'aimait encore. Où en êtes-vous?»

GLT: «On est en plein milieu du tournage de Si on s'aimait encore, ça va se faire en deux phases. La première phase a déjà été faite et là, on commence la deuxième (...) c'est SA-VOU-REUX, c'est vraiment savoureux, les participants sont exceptionnels, ils sont plus que généreux, authentiques, on va rentrer dans des sujets hyper difficiles pour les couples (...) dans tous les couples, on se reconnaissait Émily et moi et je pense que la plupart des couples du Québec vont se reconnaitre aussi, c'est certain! C'est tellement nourrissant l'enseignement de Louise dans Si on s'aimait encore, c'est une encyclopédie! C'est une chance inouïe de pouvoir avoir cette émission-là!»

HPQ: «Est-ce que c'est confrontant d'être avec ta conjointe et de regarder des couples qui vivent des choses que vous avez peut-être vécues ensemble?»

GLT: «Ben oui, c'est sur! Parce que si tu ne l'as pas en exemple, c'est dur de pouvoir te sentir pas seul, mais dès que tu vois quelqu'un d'autre qui vit une situation, même si le sujet n'est pas le même, l'ensemble de la problématique, elle, souvent elle va se rejoindre. Donc, ça fait juste du bien! Parce que oui, c'est confrontant, mais il ne faut pas oublier que dans Si on s'aimait encore, Louise arrive toujours avec une proposition de solution. Elle arrive toujours avec un moyen de régler le problème. Est-ce que vous êtes ouvert à l'essayer et si oui, ben c'est pour ça qu'ils font l'émission. Alors, comme ils sont ouverts à vouloir améliorer leur situation, ça t'oblige comme couple à améliorer la tienne aussi parce que je suis sorti de là avec des réflexions extraordinaires!»

HPQ: «Tu es aussi l'animateur de Chanteurs masqués! Peux-tu me parler de ton expérience?»

GLT: «Quatrième saison qui approche, on est tellement heureux! C'est un bonbon cette émission-là, c'est savoureux à faire, c'est le fun, je me sens comme en récréation quand je fais cette émission-là! Je suis fier de présenter les numéros, de présenter l'équipe, de rire avec les enquêteurs, d'admirer les numéros grandioses qui nous sont proposés par la production, par la metteure en scène, Geneviève Dorion-Coupal. C'est un bonheur d'animer cette émission-là! Je suis tellement content que ça revienne, je pense que c'est un bon rendez-vous et c'est le fun de pouvoir proposer quelque chose qui s'adresse autant aux plus jeunes qu'au plus vieux, c'est vraiment un beau rassemblement familial! C'est une saison 4 qui promet énormément.»

HPQ: «Il y a eu beaucoup de rumeurs dans les dernières saisons comme quoi ta conjointe se cachait dans un costume! Finalement, ce n'est pas arrivé. Si elle participait pour de vrai, devrait-elle te le cacher?»

GLT: «Il faudrait qu'elle me le cache et il faudrait qu'elle réussisse à me le cacher! Ça, ça ne serait pas facile pour elle, mais dans les trois dernières saisons j'ai pensé à quelques reprises qu'elle était dans un des chanteurs masqués et ça serait extraordinaire! Je souhaite juste qu'elle en fasse partie pour la prochaine saison, qu'elle me surprenne, ça serait juste extraordinaire!»

HPQ: «Pour conclure, as-tu quelque chose à dire aux gens pour les inciter à regarder Avec pas de plan?»

GLT: «Ah ben mon dieu, si vous avez besoin de vous divertir, de rire, d'être essoufflé et de suivre un couple qui n'a pas de bon sens dans leurs projets et d'aller voir une partie du Québec peut-être qui est méconnue pour certain! On parle souvent de la Gaspésie, tout le monde connaît la Gaspésie, mais très peu savent c'est quoi! Alors pour découvrir cette région-là, mais aussi pour découvrir (....) c'est quoi d'être instinctif, c'est quoi de foncer dans le tas sans trop réfléchir! (...)»

Merci à Guillaume pour ce moment rempli d'authenticité!

Ne manquez pas la deuxième saison d'Avec pas de plan!, disponible sur la plateforme Vrai.

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