Nous avons eu la chance de nous entretenir avec la porte-parole du festival Plein(s) Écran(s), l'actrice Catherine Brunet, qui nous a révélé comment elle se sentait face à ce projet... et à plusieurs autres choses en lien avec sa carrière!
HollywoodPQ: Pourquoi avoir accepté le rôle de porte-parole pour le festival de courts-métrages Plein(s) Écran(s)?
Catherine Brunet: Je trouve ça tellement important de faire connaître les courts-métrages! Je le réalise de plus en plus (...) en faisant des entrevues, puis en parlant du festival (...) On parle beaucoup de cinéma québécois, que c'est important d'aller les voir en salles tout ça, mais des courts-métrages en général on peut les voir dans des festivals de courts-métrages où il faut se déplacer.
Il faut aller en présentiel, puis c'est quand même déjà des fans de courts-métrages pis de cinéma qui vont là, donc je trouve que Plein(s) Écran(s) c'est tellement une belle occasion de faire découvrir des films, des artistes, des artisans à des gens qui, en temps normal, n'en verraient pas! Ma mère, ma grand-mère, mes grands-parents, tu sais, n'importe qui (...) Pour moi en fait c'est une cause (...) ça me tient à coeur, puis j'aime ça faire des courts-métrages, j'aime ça les regarder, donc je trouve ça le fun que le plus de gens possible puissent en voir!
Pour vrai faire un court-métrage c'est tough, il y a beaucoup d'amour qui est mis là-dedans, il y a beaucoup de temps, d'énergie, d'argent, souvent des poches des gens (...) Je trouve ça dommage que ces films-là ne soient pas plus vus et partagés (...) Donc, c'est pour ça que j'ai accepté d'être porte-parole, parce que je care vraiment pour les courts-métrages!
HPQ: Ce n'est pas la seule chose dans laquelle tu t'es impliquée dernièrement parce que tu fais partie du casting du film 23 décembre, qui en ce moment bat des records phénoménaux, comment tu te sens face au fait que le film va devenir une tradition, donc qu'à chaque année, tu vas être dans la télévision de plusieurs familles québécoises?
CB: Bien, c'est quand même cool! Moi, pour vrai, je tripes sur les films de Noël de base! Je pense que je suis quelqu'un de super nostalgique, quelqu'un qui aime faire les mêmes affaires tout le temps étrangement. Moi, j'ai mes classiques de Noël... quand l'Halloween finit, je regarde Nightmare Before Christmas, Home Alone (...) donc je suis très honorée, puis très contente et fière de faire partie de ce film-là, je pense que les gens avaient besoin d'un genre de film de même après la pandémie, on n'a pas fêté Noël pendant deux ans. C'est le fun de voir que les gens sont au rendez-vous, puis India Desjardins, elle a travaillé huit ans sur ce scénario-là donc je suis contente pour elle aussi!
HPQ: En tant qu'actrice, est-ce que tu considères que les films et séries dans lesquels tu joues, c'est ce que tu aimes regarder à la télévision?
CB: Oui (...) j'ai quand même la chance de pouvoir choisir ce que je fais, je touche du bois parce que ce n'est pas tout le monde qui a cette chance-là, je pense! Pour moi, c'est quand même important de faire des projets qui me parlent, dont l'histoire m'attire, qui me touche (...) Je vais choisir des projets sur deux, trois critères. Donc, c'est soit l'équipe, les gens avec qui je vais travailler, l'histoire, le projet en tant que tel, puis l'argent! (rires) Donc, si tu en as deux des trois c'est quand même pas pire! En général, je choisis des projets qui vont me faire triper.
HPQ: C'est quoi le rôle que tu as préféré jouer jusqu'à maintenant?
CB: Mon Dieu, c'est tellement dur! Comme me demander de choisir entre mes enfants! (...) Farador qui va sortir au début de l'année... bientôt, on se croise les doigts, ça a été vraiment une expérience tripante, c'est une comédie, je suis avec des gens que j'adore à Québec. En fait, c'est basé sur un court-métrage qui est devenu viral quand j'avais 15-16 ans, puis sur lequel je capotais parce qu'il y avait du fantastique, puis qu'on ne fait jamais ça au Québec parce que ça coûte cher (...) quand j'ai vu qu'ils le faisaient en long-métrage, j'ai écrit à mon agente et j'étais comme: Je veux jouer dedans sinon je vais mourir! Bon, j'ai fait du chantage émotif... ça a fonctionné, alors c'est super! On est allés tourner en Normandie au printemps passé, en 2022, dans les châteaux, on a appris à se battre à l'épée (...) c'était comme un rêve de petite fille!
HPQ: Il y a plusieurs jeunes adultes qui t'ont notamment connue grâce au Chalet, qu'est-ce que ça représente pour toi de savoir que certains te suivent depuis ce jour?
CB: C'est malade, pour vrai! J'hésite toujours à le nommer dans mon projet préféré parce qu'obviously ça a une place vraiment importante dans mon coeur, c'était aussi grâce à la réponse du public. Nous, on avait tellement de fun, pis on se croisait les doigts, on espérait que ça soit un succès pis ça l'a été! Donc, ça été encore plus le fun (...) je trouvais que c'était cool parce que ça faisait des années que je disais: Pourquoi il n'y a pas de show comme les Frères Scott? Tout le monde me disait qu'il n'y avait pas de public pour ça, que les jeunes n'écoutaient pas la télévision. Quand on a fait ça, puis que ça a pogné, j'étais un peu comme: dans les dents de tout le monde qui pensent que les jeunes ne regardent pas la télé. De savoir qu'il y a des gens qui nous suivent depuis ce temps, bien qui me suive, c'est incroyable!
HPQ: D'ailleurs, Julianne Côté fait partie du festival Plein(s) Écran(s)! Quel genre de relation avez-vous, elle et toi?
CB: Julianne et moi on s'est connus sur Ramdam (...) C'est comme ma plus vieille amie, on est devenu genre des full best à comme 13-14 ans! Puis, depuis ce temps-là, on est super proches et on s'adore. On partage beaucoup la même vision sur le milieu, les films, le cinéma (...) elle était porte-parole du festival avant, donc je reprends son flambeau! Je suis full fière!
HPQ: Si tu pouvais adresser un mot à la jeune Catherine, que lui dirais-tu?
CB: Je pense que je lui dirais: Relaxe, prend ça cool! (rires) Rien n'est grave, on va tous mourir un moment donné, il faut enjoy pendant qu'on est là. Ça sert à rien de stresser sur des affaires sur lesquelles on n'a pas le contrôle, juste relaxe, ça va te sauver bien de l'angoisse et de l'anxiété. Prends des grands respires!
HPQ: Pour conclure, quelle autre case tu aimerais cocher à ta bucketlist prochainement?
CB: Je sais pas (...) j'aimerais ça travailler en France, mais, tu sais, pas déménager en France puis passer ma vie là-bas. Farador, c'est une coproduction France, Belgique, Québec, donc j'ai travaillé sur un plateau français, j'aime cette culture-là, leur cinéma (...) j'ai beaucoup d'inspiration française! Ce serait un rêve sur ma bucketlist, éventuellement!
On souhaite à Catherine que ses rêves continuent de se réaliser, du succès dans ce qu'elle entreprendra et du bonheur!