On peut dire que la fin d’année d’Alanis Désilets n’aura pas été de tout repos. Tout juste sortie des rumeurs qui se sont avérées à propos de la fin de son amitié avec Catherine « Peach » Paquin, voilà que l’ancienne candidate d’OD Bali se retrouve dans l’eau chaude suite au lancement de son nouveau projet, LA TROOP.
La semaine dernière, Alanis était plus qu’heureuse d’enfin présenter son projet de bien-être sur lequel elle travaillait depuis si longtemps. Le concept est simple : chaque mois, les abonnés de LA TROOP reçoivent une boîte qui contient différents produits locaux et qui leur donnent accès à du contenu exclusif sur la plateforme web du même nom. Au menu, recette santé, entraînement, yoga, bref, tout pour arriver à trouver une balance saine, autant physique que mentale, pour les femmes qui, comme Alanis, ont toujours eu de la difficulté à trouver un juste milieu. Mais avant tout, LA TROOP est une communauté où toutes les femmes peuvent se retrouver et s’entraider sans jugement et sans standard de beauté.
À première vue, on ne voit aucun problème à l’entreprise d’Alanis. Toutefois, en dévoilant son projet, Alanis a oublié une chose importante, l’inclusion de la diversité, chose dont elle fait habituellement la promotion. En effet, les photos de promotion du projet où l’on voit Alanis avec ses fameuses boîtes entourée d’autres femmes n’expriment pas les valeurs derrière la mission de LA TROOP. Les femmes représentées se ressemblent toutes, elles sont blanches et majoritairement minces. Un fait qu’a rapporté Jessica Prudencio , blogueuse derrière le compte Instagram Toute dans mes fesses, dans un article qui est rapidement devenu viral suite à sa publication ce mercredi (vous pouvez le lire ici).
Ce n’est pas tout.
Jessica reproche aussi à Alanis de proposer à ses abonnés un produit coupe faim, en plus d’avoir bloqué ou supprimé les commentaires négatifs sur sa page Instagram. Selon elle, ce n’est pas là le comportement d’une entrepreneure qui désire grandir et s’éduquer.
Attristée par la controverse et les commentaires négatifs, Alanis a publié des stories Instagram pour expliquer sa version des faits, mais surtout pour s’excuser à ceux qu’elle aurait offensés. Elle s’adresse d’abord au manque de diversité sur ses photos : « Je l’entends et je le comprends à 300%. Quand j’ai fait mon shooting photo pour LA TROOP, j’ai pris mes amies qui étaient libres, ça s’est fait tellement vite, rapidement. J’ai pris des filles avec qui je me sentais bien et qui ont les mêmes valeurs que moi. On a fait le shooting, ça s’est fait comme ça. […] J’aurais dû prendre le temps de le faire comme il faut. »
Pour ce qui est des commentaires bloqués ou supprimés, Alanis avoue s’être sentie attaquée. Cela faisait plusieurs mois qu’elle travaillait sur ce projet et le fait de recevoir des commentaires qui critiquaient son travail de longue haleine l’a blessée. Sur le coup de l’émotion, elle a réagi de la sorte pour se protéger, une chose qu’elle regrette aujourd’hui. « C’est mon erreur, j’aurais dû prendre un pas de recul, lire les commentaires et répondre », dit-elle après avoir qualifié son geste de « bébé lala ».
Finalement, à propos de la présence d’un produit coupe faim, Alanis explique qu’elle utilise ce produit depuis longtemps, pas pour sa propriété régulatrice d’appétit, mais bien pour l’énergie qu’il procure avant et pendant un entraînement. « Moi, j'utilise les produits que j'ai mis dans la boîte parce qu'ils ont des propriétés qui te permettent de focuser durant ton entraînement. [...] Malheureusement, dedans il y a quelque chose qui s'appelle un stabilisateur de faim [...] et j'aurais dû le prendre en considération avant de le mettre dans ma boîte, parce que c'est vrai que ça peut sonner comme quelque chose qui coupe la faim, même si ce l'est pas. Alors je pense que ç’a été un gros malentendu à ce niveau-là. »
Alanis termine son message avec beaucoup d’émotions, car elle a créé LA TROOP pour amener du positif dans la vie des gens et non pas pour encourager de mauvaises habitudes alimentaires. Elle demande donc aux gens d’arrêter de se chicaner et pointer du doigt, car son projet venait d’un bon fond.
Aucun doute qu’elle apprendra de la controverse et fera plus attention aux produits qu’elle enverra dans ses prochaines boîtes.