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Des nouvelles de Richard Z. Sirois!

Richard Z. Sirois était aussi émerveillé qu’intarissable à la première du spectacle The Cirque, qui célèbre l’héritage de Rock et Belles Oreilles (RBO) en culbutes, à l’Amphithéâtre Cogego de Trois-Rivières, le 17 juillet dernier.

Après coup, les troupes de RBO ont exprimé leur ravissement devant la fresque conçue par le Cirque du Soleil, qui a apparemment rappelé bien des souvenirs à Richard Z.

«Ça fait 43 ans qu’on existe. On est partis de ti-culs d’une radio communautaire en mai 1981, et là, on reçoit un hommage d’une des plus grandes organisations de show-business au monde! Le Cirque du Soleil, c’est planétaire! C’est complètement fou, le chemin parcouru. J’ai l’impression de me retrouver en mai 1981, quand j’ai rencontré Guy dans un cours de communication et qu’on a décidé de partir le projet Rock et Belles Oreilles…C’est fuck*ng touchant», s’est ébloui l’humoriste, en entrevue avec Hollywood PQ.

Puisqu’il se fait rare dans les événements mondains – normal, parce qu’il habite désormais à Matane depuis quatre ans  – nous avons pris des nouvelles fraîches de Richard Z. Sirois au cours de notre discussion avec lui.

Précisons d’emblée que l’homme n’est pas disparu du radar médiatique: son livre Le vinyle de l’insomniaque (préfacé par Guy A. Lepage), une sorte d’autobiographie à saveur musicale, a bénéficié d’une belle campagne de promotion il y a deux ans, et il n’est jamais loin quand RBO ressurgit le temps d’un coup de chapeau ou d’une commémoration.

Or, Richard Z. Sirois est désormais bien occupé dans sa localité.

«À Matane, j’ai une émission de radio de midi à une heure, qui passe sur tout le réseau Arsenal Média», a-t-il commencé par exposer, parlant ainsi de sa tribune intitulée Les Grands Bazous.

Avec sa «meilleure amie au monde», Maude Emie Sirois, Richard a créé un concept de publications humoristiques sur Facebook, où le duo est très actif et utilise sa vitrine pour mousser la popularité d’entreprises locales.

«Les petits cafés et microbrasseries, a-t-il imagé en guise d’exemple. On les encourage beaucoup. On a même le projet de faire un photoroman en noir et blanc, comme en Italie dans les années 1970; on a commencé à faire des photos. On va aussi avoir une émission culturelle à la télé communautaire, au réseau NousTV, à partir d’octobre, 30 minutes par mois. On a plein de beaux projets.»

Ainsi, tel qu’il l’affirme lui-même, «la vie ne s’arrête pas avec la fin de RBO». Justement, en ce qui concerne ses irrévérencieux ex-collègues, Richard Z. Sirois n’est plus dans les «pouvoirs décisionnels», dit-il, depuis son départ du groupe, en octobre 1987. Les «quatre RBO» que sont demeurés Guy A. Lepage, André Ducharme, Yves P. Pelletier et Bruno Landry gèrent la compagnie encore responsable des activités de la bande, auxquelles sont toujours conviés Richard Z. et Chantal Francke (ex-conjointe de ce dernier et mère d’un de ses trois enfants âgés de 22 à 34 ans, qui avait elle aussi quitté la formation avant sa fin). Mais les ex-complices aux manteaux jaunes sont soudés à jamais.

«On est restés des grands chums depuis 43 ans, et je suis super bien traité par RBO. On est en contact, on a travaillé sur beaucoup de projets ensemble. On a fait des Bye Bye, j’ai été recherchiste un an et demi à Tout le monde en parle, on a travaillé toute la gang sur le film Camping sauvage… On communique beaucoup, on s’écrit, on s’encourage. Quand j’ai sorti mon livre, il y a deux ans, le premier qui en a parlé sur Facebook, c’est Yves P. Pelletier, alors que lui-même s’apprêtait à en sortir un, deux semaines plus tard. Et j’ai fait la même chose. On n’est pas en compétition, personne.»

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