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Dany Turcotte et Michel Barrette en rajoutent dans la guerre des Olivier

Le gala des Olivier n'a pas fait l'unanimité, et ce surtout auprès des humoristes des générations précédentes.

Après l'histoire opposant Guy Nantel et Katherine Levac, Dany Turcotte avait lui aussi eu son mot à dire suite aux Olivier, mais aussi concernant son fameux tweet lors du gala, sujet sur lequel il est revenu, dimanche le 26 mars, sur le plateau de son grand ami Guy A. Lepage.

«Qu'est ce que tu as trouvé méprisant, t'es-tu senti visé?», demande Guy A. Lepage d'entrée de jeu.

«Ce n'est pas cela, chaque gag était drôle, c'est l'accumulation des gags qui m'ont fait dire ça (...) C'est pas moi qui l'a envoyé, le tweet, c'est mon cœur. Parce que je me disais, on ne peut pas éradiquer toutes les autres générations», réplique alors Dany Turcotte.

«Ça a alimenté des chroniqueurs, ça leur prend des sujets», ajoute Dany en lien avec l'article vitriolique subséquent de Marc Cassivi dans La Presse.

«Dany Turcotte qui reproche à d'autres humoristes d'être méprisant alors qu'il a passé plus de 15 ans à multiplier les blagues malaisantes et déplacées dans son rôle de fou du roi à Tout le monde en parle. Qu'est-ce que tu lui réponds?», demande Guy en lisant cet extrait de l'article de Marc Cassivi, intitulé Tasse-toé mononcle!.

«D'abord, j'étais payé pour faire ces gags-là. J'étais encouragé par la production pour les faire aussi (...) C'était une autre époque et les humoristes sont représentatifs de leur époque!», répond Dany.

«Moi, je ne fais même pas partie du milieu de l'humour, ça fait 20 ans que je ne fais pas de spectacle. Je regarde cela de l'extérieur et c'est la constatation que j'ai faite. Il en feront ce qu'ils voudront, je suis certain que l'an prochain ils vont penser à inviter des gens des autres générations. J'aurais pas tweeter pour rien... je suis rendu comme Donald Trump!», lance l'ancien fou du roi de TLMEP.

Est-ce un dossier clos en ce qui concerne Dany Turcotte? L'avenir nous le dira, mais ce n'est pas tout...

En effet, vendredi dernier, Michel Barrette avait lui aussi son mot à dire sur la situation lors de son passage au Monde à l'envers, animé par Stéphan Bureau. L'humoriste émérite affirme notamment avoir ressenti un malaise lors du gala Les Olivier, un malaise qui serait partagé par plusieurs, selon lui. Il estime également que la nouvelle génération jouit d'une moins grande liberté de parole, contrairement à la sienne.

«Comme tous les galas, il y avait de bons moments et de moins bons moments (...) Ce que j'ai remarqué après coup, j'avais comme un malaise. Le malaise m'a été partagé auprès d'autres amis qui font la même job que moi. Même, auprès des gens de la rue, qui ont dit: Ben voyons donc, c'était vrai que vous étiez plus drôle avant... On n'était pas plus drôle avant, on avait plus de liberté, aujourd'hui on marche sur des œufs (...) J'ai dit des choses à l'époque qui ne passeraient plus aujourd'hui», lance tout d'abord Michel.

« (...) malgré qu'ils ont du talent qui leur sort par les oreilles, j'avais l'impression d'assister à une seule génération sur une scène (...) Un groupe qui venait de terminer, je ne sais pas, les finissants de l'école Juste pour rire, qui se payait la traite», ajoute l'humoriste.

«Irrespectueux dans le sens, c'est un gala qui est supposé célébrer l'humour québécois (...) Si on regarde tout ce qu'il y a à l'affiche en province, il n'y a pas que des jeunes (...) Il faut féliciter, oui, les accueillir, mais arrêtez de penser que vous aller prendre toute la place et ne pensez pas qu'il faut nous tasser», lance un Michel Barrette convaincu à l'endroit de la nouvelle génération.

Une polémique qui ne semble pas s'essouffler!


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