
Valérie Roberts fut récemment l’une des premières personnalités – sinon, la première – à exprimer publiquement combien l’expérience Big Brother Célébrités peut être éprouvante pour le moral des joueurs, allant même jusqu’à parler de «choc post-traumatique».
Un constat que partage Camille Felton, participante de la toute première saison de la téléréalité de Noovo, à l’hiver 2021. Nous avons récemment rencontré la comédienne sur le tapis rouge de la première du film Pédalo, présentement à l’affiche au cinéma, et nous lui avons demandé si elle était d’accord avec les propos de Valérie Roberts, lesquels, de prime abord, pouvaient laisser entendre que l’animatrice de CKOI s’était simplement sentie blessée de son élimination rapide de Big Brother Célébrités.

Or, Camille Felton a beau s’être rendue dans le «top 4» de sa «cohorte», à la 12e semaine (sur les 13 que compte une saison du jeu au total), et avoir tenu bon pendant 85 jours dans la fameuse maison, elle donne entièrement raison à Valérie Roberts.
«C’est vraiment dur», a confirmé Camille. «C’est une aventure folle, c’est un jeu, mais ça laisse des traces, c’est certain. C’est tellement anxiogène, Big Brother Célébrités, ça n’a pas d’allure!»
«Tu es toujours en train de spéculer, d’essayer de savoir quelle sera la prochaine épreuve… On se couchait le soir en réfléchissant aux stratégies possibles, à ce qui arriverait si telle personne remportait le veto, si telle affaire se produisait, si tel autre devenait patron», a imagé l’actrice pour appuyer ses dires.
«À la fin, j’étais rendue parano! Ça m’a pris deux mois à m’en remettre. C’est dur, quand même…»
Et pourquoi les concurrents tiennent-ils tant à demeurer dans la compétition de Big Brother Célébrités, quitte à s’infliger un réel supplice psychologique? Pour des raisons d’argent? Le chroniqueur télévision de La Presse, Hugo Dumas, rapportait encore lundi dernier dans un article que le cachet des colocataires de Big Brother Célébrités s’élevait à 6550 $ par semaine, «selon [ses] sources». Sans compter le grand prix à la fin de l’aventure, dont une partie du montant est allouée à une cause choisie par le candidat.
Ou alors est-ce par orgueil, par fierté, pour mousser une carrière ou par défi personnel?
«Pour moi, ce n’était pas l’argent», a répondu Camille à cette question. «C’était plus un défi personnel que je m’étais lancé. Lysandre Nadeau était ma plus grande alliée, et elle était partie à la moitié de la saison, avec Claude [Bégin]. Je me suis retrouvée le Groupe de 1 [ainsi qu’elle avait surnommé son «alliance», NDLR], toute seule. Et j’ai quand même été capable de me battre pendant six autres semaines dans la maison, de garder ma place! C’était le défi que je me donnais. Chaque fois que ça n’allait pas bien, je me répétais que mon pouvoir, c’était la communication, c’était de parler. Et, au final, ç’a porté fruit.»

Camille Felton soutient toutefois conserver d’excellents souvenirs de son passage à Big Brother Célébrités.
«Il y a vraiment quelque chose qui se crée là-bas, une magie qui s’opère, des liens qui se tissent et qu’on ne peut jamais briser. Lysandre Nadeau, je la vois une fois par année, mais chaque fois qu’on se voit, c’est comme si on était des sœurs pour vrai. Et Jean-Thomas [Jobin] et moi, c’est comme si on était père et fille…»
La tête d’affiche de la série jeunesse La dérape suit d’ailleurs avec assiduité le présent affrontement «Champions vs Recrues» de Big Brother Célébrités, même si elle accusait quelques épisodes de retard lorsque nous l’avons croisée. Elle espère le meilleur pour «[son] chouchou Jean-Thom» et lui souhaite la victoire. L’édition 2025 de Big Brother Célébrités est d’ailleurs l’une des rares que Camille affirme avoir regardée en totalité.
«Ça me rend tout à l’envers», a-t-elle admis. «Cette année, puisque François [Lambert] et Jean-Thom étaient là, je me suis dit que je l’écouterais au complet. À la première élimination, quand Tammy [Verge] a écouté les témoignages de ses amis dans la maison après en être sortie, j’étais avec mon chum et je me suis mise à pleurer! Je me souvenais, quand, moi, ça m’était arrivé, de revoir ainsi mon monde… C’était ma famille!»
«Ça me fait revivre toute cette aventure, qui n’a pas de bon sens! Ça n’a juste pas de bon sens, Big Brother!»
Heureusement, Camille Felton planche sur d’autres beaux projets qui lui permettent de relâcher sa tension de téléspectatrice. Elle laisse planer «quelque chose de gros qui s’en vient bientôt» (série ou film? Impossible de savoir…) et vient de terminer le tournage de la série Anticosti, qui devrait être diffusée à Séries Plus l’automne prochain. Rose-Marie Perreault nous en parlait ici.
Camille et son acolyte Zoé Duval préparent également la sixième mouture du Festival Émergence de Montréal, qu’ils ont fondé et qui braque les projecteurs sur des courts métrages réalisés par des cinéastes de 30 ans et moins. Il est d’ailleurs toujours temps de s’inscrire (festival-emergence.com) en vue de la prochaine édition, qui se tiendra du 13 au 17 août.

Puis, dans le film Pédalo, de Stéphane E. Roy, la jeune femme incarne l’une des moitiés des deux couples du film qui remettront leur train-train quotidien en question lors d’un voyage à Cuba.
Camille Felton était d’ailleurs splendide sur le tapis rouge de Pédalo, vêtue de sa robe de gala taillée sur mesure signée Live In Fame, une compagnie de design québécoise.
«Tourner ce film-là, c’était un rêve!», a-t-elle précisé. «On était à Cuba, au chaud. On était bien… Et j’ai rencontré des super personnes, dont Catherine Proulx-Lemay, avec qui je me suis vraiment liée d’amitié. Ç’a vraiment été un tournage exceptionnel!»
Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.