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Bianca Gervais se retrouve sans travail cet automne
Crédit: Serge Cloutier

Bianca Gervais a le cœur gros depuis qu’elle a reçu une mauvaise nouvelle en début de semaine. L’actrice a appris que la nouvelle série dans laquelle elle faisait partie a vu son tournage être reporté dû au conflit qui oppose les producteurs télévision et de cinéma aux techniciens faisant partie de l’AQTIS. Elle se retrouve donc sans contrat pour l’automne.

« Hier, j’ai reçu un appel. La nouvelle série dans laquelle j’ai durement (oui, c’est tough une audition!) décroché un rôle allait sans doute être reportée. Des semaines et des semaines qui se libèrent à mon agenda, à moins d’un mois du tournage. Pouf! Des cases vides, un vertige blanc. Il faut savoir qu’en septembre, tous les rôles ont été attribués : rebondir ne se fait pas en claquant des doigts. En fait, c’est quasi impossible. Faut vivre avec le vide occasionné », a-t-elle écrit dans une publication Instagram.

Elle s’est dite inquiète pour les prochains mois, car comme toute personne qui se retrouve sans travail, un stress survient : « Je pense aux dommages collatéraux. Égoïstement, les miens, certes. Mais aussi le stress financier que cela ajoute à tous ceux que cela concerne. Des dizaines de postes qui tombent à l’eau, et ce, sur plusieurs séries. »

Bianca a tenu à spécifier que sa publication n’était pas une prise de partie, comme elle vit trop d’émotions pour choisir une position. Elle a expliqué qu’elle devait se renseigner d’abord, mais que malgré tout, elle trouvait la situation difficile, ce qui est tout à fait compréhensible!

« Les techniciens de plateau sont l’aorte du cœur d’une série, sans ces artisans de l’image et du son rien n’est possible. Je ne sous-estime ni le travail colossal du technicien ni la position cruciale du producteur. Mais ce soir, je nous vois divisés, les pages blanches à l’agenda et je t’avoue que ça me donne le tournis », a-t-elle écrit, visiblement déchirée.

Elle n’avait pas non plus la force pour l’instant de chercher le positif, alors que la nouvelle était encore fraîche : « Et ne me parle pas d’en profiter pour prendre du temps pour moi. Tu sais bien que ça ne fonctionne pas comme ça. Des congés non désirés ce ne sont pas des vacances. Ne me dis pas que j’en décrocherai un autre. Non, je ne suis pas Xavier Dolan, on ne se bat pas mondialement pour mes services. Je monte dans le ring et je décroche une fois sur 10. Quand les portes de l’ascenseur s’ouvrent et que c’est moi qui «pogne enfin l’étage», c’est précieux. »

Elle a conclu son message en souhaitant une réconciliation entre les parties.

On est de tout cœur avec elle et tous ceux vivant ce conflit!

 

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Le conflits qui oppose les producteurs de télévisions/ cinéma et l’AQTIS. Hier, j’ai reçu un appel. La nouvelle série dans laquelle j’ai durement (oui, c’est tough une audition!;-) décroché un rôle allait sans doute être reportée. Des semaines et des semaines qui se libèrent à mon agenda, à moins d’un mois du tournage. Pouf! Des cases vides, un vertige blanc. Il faut savoir qu’en septembre, tous les rôles ont été attribués: rebondir ne se fait pas en claquant des doigts. En fait, c’est quasi impossible. Faut vivre avec le vide occasionné. Ce soir, j’ai le coeur gros. Je pense aux dommages collatéraux. Égoïstement, les miens, certes. Mais aussi le stress financier que cela ajoute à tout ceux que cela concerne. Des dizaines de postes qui tombent à l’eau et ce, sur plusieurs séries. Je ne prends pas position tout de suite. J’essaie de me renseigner, de lire, de comprendre, de poser des questions. Je ne pointe personne du doigt dans ce statut. Les techniciens de plateau sont l’aorte du coeur d’une série, sans ces artisans de l’image et du son rien n’est possible. Je ne sous estime ni le travail colossal du technicien, ni la position cruciale du producteur. Mais ce soir, je nous vois divisés, les pages blanches à l’agenda et je t’avoue que ça me donne le tournis. Et ne me parle pas d’en profiter pour prendre du temps pour moi. Tu sais bien que ça ne fonctionne pas comme ça. Des congés non désirés ce ne sont pas des vacances. Ne me dis pas que j’en décrocherai un autre. Non, je ne suis pas Xavier Dolan, on ne se bat pas mondialement pour mes services. Je monte dans le ring et je décroche 1x sur 10. Quand les portes de l’ascenseur s’ouvrent et que c’est moi qui «pogne enfin l’étage» c’est précieux. Je nous souhaite l’écoute et la réconciliation. Ce soir, j’en suis là.

Une publication partagée par Bianca Gervais (@biancagervais) le

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