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Antoine Bertrand encense sa jeune partenaire de Mlle Bottine et c’est adorable

Antoine Bertrand et sa jeune complice du film Mlle Bottine, Marguerite Laurence, ont développé une franche amitié sur le plateau du long métrage inspiré du classique Bach et Bottine, lequel, en 1986, mettait en vedette Mahée Paiement et Raymond Legault.

Partout, lors des entrevues de promotion, l’acteur taquine sa petite collègue, et le «duo terrible» prend plaisir à faire des photos rigolotes ensemble.

Marguerite a même fait une apparition à l’édition d’En direct de l’univers consacrée à Antoine, à ICI TÉLÉ, samedi dernier ; dans un moment extrêmement touchant, la préadolescente s’est installée au piano pour interpréter la chanson L’amour a pris son temps, historiquement associée aux Contes pour tous. Antoine a paru adorer sa prestation et s’est ensuite levé pour aller prendre la fillette dans ses bras pour la remercier.

Quelques jours plus tôt, en entrevue avec Hollywood PQ, Antoine Bertrand avait justement confié qu’il avait été très facile pour lui de créer une connivence avec sa partenaire de travail.

Antoine Bertrand et Marguerite Laurence lors du Gala Québec Cinéma 2023 / Crédit : Serge Cloutier

«Marguerite a ça de commun avec Simone, son personnage: elle peut créer des liens en claquant des doigts avec un vidangeur ou avec n’importe qui d’autre. Je suis sûr que tu la mettrais avec Trump, et elle finirait par lui trouver des bons côtés, et elle serait chum avec! Elle n’a pas de préjugés envers les gens, elle est intéressée aux autres, et sa bonne humeur et son enthousiasme sont contagieux», vantait le comédien.

«En plus, de jouer avec elle a été encore plus facile, parce que je n’avais qu’à m’occuper de mes affaires. Marguerite était complètement préparée et autonome. Félixe Ross [qui coache les enfants sur les plateaux de tournage, NDLR] avait beaucoup travaillé en amont avec elle. Je n’avais pas non plus besoin de divertir le plateau, parce que Marguerite est capable de gérer un plateau toute seule!»

Antoine Bertrand a ainsi enchaîné en racontant qu’il lui arrivait de se tenir en retrait, entre les enregistrements des scènes de Mlle Bottine, pour observer Marguerite avec amusement.

«Elle pouvait papoter avec 20 adultes autour d’elle qui l’écoutaient! J’ai même des vidéos de ça. Tout le monde mangeait dans sa main!», se souvient l’homme avec tendresse.

Marguerite Laurence – qui est la fille d’une personnalité bien connue, voyez laquelle ici – possède, aux dires d’Antoine Bertrand, une qualité rare chez les enfants acteurs: elle n’est pas centrée sur elle-même.

«Les enfants sont tellement chouchoutés sur les plateaux de tournage, qu’il est très compréhensible qu’ils puissent se dire qu’ils sont importants. Mais Marguerite n’est pas là-dedans du tout. Entre la meilleure prise au monde, et la pire, son niveau de bonheur ne descend pas! J’ai beaucoup appris de ça, aussi. La vie, c’est plus important que les films…»

Antoine Bertrand et Marguerite Laurence dans une scène du film Mlle Bottine / Crédit : Danny Taillon / Courtoisie Immina Films

Un grain de voix…

Même si Mlle Bottine n’est pas un remake (une nouvelle version) à proprement parler de Bach et Bottine, les grandes lignes de l’histoire sont néanmoins les mêmes: une petite orpheline doit aller habiter chez son oncle austère – ici, Philippe Bloom, incarné par Antoine Bertrand, un compositeur d’opéra déchu qui souffre d’anxiété sociale – avec sa mouffette domestique, Bottine. La gamine apprivoisera peu à peu le gaillard avec sa joie de vivre, non sans quelques malentendus d’abord!

Antoine Bertrand dit avoir spontanément accepté, il y a déjà deux ans et demi, de faire partie du projet scénarisé par Dominic James (aussi producteur, qui a acheté les Productions La Fête du regretté Rock Demers en 2015, et qui a décidé de relancer les Contes pour tous, même si Mlle Bottine, contrairement à Bach et Bottine, ne s’inscrit pas dans cette série de films mythiques) et réalisé par Yan Lanouette Turgeon (IXE-13, Aller simple, Roche-papier-ciseaux).

L’artiste ne s’est pas privé de revisionner le Bach et Bottine mis en images par le regretté André Melançon pour s’imprégner du ton du récit, sans toutefois vouloir imiter Raymond Legault, son vis-à-vis de l’époque. Antoine relate qu’il avait très hâte de démarrer l’aventure – pour laquelle il a appris à jouer du piano et s’est beaucoup documenté sur le trouble de l’anxiété sociale – mais il tenait mordicus à ce que la production déniche la Simone idéale d’abord. Marguerite Laurence a passé pas moins de quatre auditions pour décrocher le rôle.

«Mais, après une seule, on savait que c’était elle», conclut Antoine Bertrand, en décochant une blague qui rappellera plusieurs souvenirs aux spectateurs qui ont connu la jeune Mahée Paiement de Bach et Bottine.

Marguerite Laurence dans une scène du film Mlle Bottine / Crédit : Danny Taillon / Courtoisie Immina Films

«Marguerite a ce petit quelque chose qui ne se commande pas: on a envie de la regarder à l’écran. Elle a le talent. Et elle a la voix d’une fille qui fume des Mark Ten et qui boit 10 onces de Whisky par jour! (rires)»

Le film Mlle Bottine prend l’affiche au cinéma le vendredi 29 novembre. Un roman tiré du film, avec l’affiche officielle en guise de page couverture, vient de paraître aux Éditions Québec Amérique. Un jeu Parle, parle, jase, jase avec Mlle Bottine est aussi en vente.

Antoine Bertrand, qu’on retrouvera dans le film Menteuse (suite de Menteur) l’été prochain, s’apprête à participer à une autre oeuvre cinématographique, intitulée Furies, dans laquelle des octogénaires fondent une ligue de roller derby.

Il est aussi de la distribution de STAT, à ICI TÉLÉ.

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