Alexandre Barrette: «Je ne crois pas à la monogamie»

Récemment, le sympathique humoriste et animateur Alexandre Barrette a annoncé qu’il lançait un nouveau balado du nom d’Oublie pas ta brosse à dents. Ce dernier tourne autour d’une thématique principale: les ruptures. Pour son premier épisode, il a accueilli la comédienne Catherine Brunet, avec qui il a été en couple pendant près de trois ans, il y a de cela quelques années.

Lors de ce moment privilégié en tête-à-tête, l’animateur et son invitée, qu’il qualifie comme étant sa première vraie peine d’amour, ont notamment fait preuve d’une grande ouverture d’esprit en abordant les différents profils de couple.

La discussion a débuté au moment où l’animateur a mentionné que Catherine ne désirait pas avoir d’enfant, chose sur laquelle elle s’est déjà ouverte auparavant, et lui a demandé où elle se situait par rapport aux modèles traditionnels de couples.

«Le couple à deux, ça a été un peu créé par la religion, par les concepts (…) à la base, je ne pense pas qu’humainement on est fait pour être en couple avec une personne. La monogamie, je pense que c’est un concept inventé de toutes pièces (…)», expliquait Catherine Brunet en affirmant que cela dit, cette forme de relation a permis de créer la société telle qu’on la connaît.

«Le concept de fidélité et de monogamie, je pense qu’on a réalisé en gang que ça ne marche pas tant (…)», continuait-elle en n’excluant pas le fait que pour certains, cela peut fonctionner et qu’il se peut que ce modèle soit le bon pour certains.

L’animateur a ensuite, une fois de plus, ramené la question vers Catherine en lui demandant si elle croit personnellement à long terme à la monogamie ou plutôt à l’ouverture du couple.

«Je pense que j’ai été élevée dans un modèle très classique de prince charmant et de… même d’hétéronormativité, donc on dirait que moi, très tard j’ai compris que dans le fond, je suis peut-être moins hétéro et je suis moins monogame que je le pensais (…)», réfléchissait-elle en expliquant n’avoir rien connu d’autre.

Elle raconte aussi qu’elle et son amoureux actuel (Émile Ouellette) ont déjà abordé le sujet et qu’à ce jour, ils en étaient venus à la conclusion qu’ils désiraient être exclusifs, mais que la possibilité d’avoir un différent modèle de couple n’était toutefois pas exclue pour toujours.

«Au début, avec mon chum, on en a parlé de dire: Est-ce qu’on voudrait ouvrir le couple? Est-ce qu’on serait ouvert à ça? Et tu sais, quand tu commences en couple, tu es super en amour et tu es comme: Non jamais! Non je ne veux pas que personne te regarde. Donc, là, on était comme: Non, non, non, monogame notre affaire! Et on en reparlera plus tard, mais tu sais, plus tard, quand les débuts de la passion vont flétrir et que là, tu te sens menacé par quelqu’un d’autre (…)», racontait-elle en expliquant que dans son cœur et dans son corps, elle trouve ça toutefois difficile à appliquer.

Un peu plus tard dans la discussion, l’actrice s’est intéressée à savoir si de son côté, l’animateur croyait à la monogamie, ce qui a ouvert la porte à une réponse des plus franche et surprenante de la part de Barrette.

«Je pense que je n’y crois plus. Je pense que je n’y crois pas et même je crois pas à… et là, c’est plus facile à dire quand tu es célibataire que quand tu es en couple, mais moi, je ne crois pas à la monogamie; je n’y crois plus, je n’y crois plus (…)», lance Alexandre Barrette, en appuyant ses propos par le fait qu’il n’a jamais trompé ses partenaires, mais qu’à un précis moment, alors qu’il était en couple, il a eu une connexion avec une autre demoiselle et que même s’il avait eu un rapport avec elle, il n’aurait pas moins aimé sa partenaire ni eu moins d’attirance envers elle.

Il a, après coup, tenu à spécifier à nouveau qu’il n’avait trompé personne et qu’il n’était pas en train de faire la promotion de l’adultère.

De plus, à notre tour, nous tenons à spécifier que tout au long de la discussion, l’invitée et l’animateur n’ont émis aucun jugement sur la façon de faire des autres et qu’ils ont uniquement abordé leurs expériences personnelles et leurs propres opinions.