Polina et Naomy reviennent au Québec sans regret et confirment que Jennifer a des comptes à rendre

Ce mardi, on apprenait durant la quotidienne d’Occupation Double que c’était Jennifer qui réintégrait l’aventure, et non pas Polina ou Naomy. Ces dernières ont donc plié bagage pour de bon et sont revenues au Québec la tête haute. Bien qu’elles ont eu un parcours assez différent, les deux ont eu en commun leur manque de connexion avec les gars. Rien à voir avec leur personnalité fantastique, c’était simplement les étincelles qui n’étaient pas au rendez-vous.

Pas de stratégie, pas de regret

Polina et Naomy ont affirmé n’avoir aucun regret face à leur participation à OD Afrique du Sud. « J’ai joué avec mon cœur, j’ai joué comme j’aurais joué dans la vraie vie. Je suis vraiment allée avec l’idée au départ que ça allait peut-être m’avantager, ça aller peut-être me désavantager, mais j’allais ressortir de là fière […] de ce que j’ai fait, fière de moi. […] Je pense que c’est vraiment une belle représentation de ma personne. Si c’était à refaire, je ferais pareil », nous a expliqué Naomy en entrevue.

Nous avons aussi abordé avec elle le fait qu’elle n’avait pas eu beaucoup de temps d’antenne dans les premières semaines d’OD. La mannequin d’origine congolaise, bien que d’accord, comprend que la production ait misé sur les autres filles puisque pour elle, aucune connexion n’avait été établie dès la première rencontre entre les gars et les filles. « Je n’avais pas vraiment de top un, je n’avais pas de connexion forte, à part une attirance envers Chris, mais je savais depuis le début qu’il avait une attirance envers Rym, même s’il me disait qu’il me trouvait vraiment nice. […] Donc les premières semaines, j’avais beaucoup de réticence à m’ouvrir aux gars parce que pour moi c’était juste une gang d’excités, surtout au safari. C’était juste pas mon crowd », a simplement dit Naomy.

Polina, de son côté, a voulu revenir sur la barrière de langage qu’elle a dû traverser et qui met en lumière sa plus lente ouverture envers les gars. « C’était durant la troisième semaine que j’ai commencé à me sentir plus à l’aise avec la langue. J’aurais aimé avoir pu commencer comme ça, plus forte […] parce qu’au début c’était vraiment difficile de montrer ma personnalité et de comprendre ce qui se passait autour de moi dans un contexte très, très intense. C’est juste que je me sentais deux pas en arrière de tout le monde. […] Dans la vie normale, je ne me sens pas comme ça. […] Par rapport à mes actions, je pense que […] je suis restée intègre à mes valeurs, comme l’amitié. J’ai montré que l’amitié était importante pour moi quand j’ai sauvé Mathieu pour Claudie. » Au final, cette stratégie n’aura pas été la meilleure comme Mathieu n’a pas su lui rendre la pareille au moment de son élimination en essayant de la protéger. Polina s’est justement dite aussi déçue de Claudie, mais elle ne retient aucune rancune contre elle.

Une rancune évidente pour Jennifer

Jennifer, au contraire, garde de la rancune face aux gars. On a pu le voir dans l’émission de ce mardi, alors que la jolie blonde parlait aux nouveaux gars de ses périples avec Kevin, mais Polina comme Naomy nous ont confirmé que Jennifer ressentait en effet beaucoup de ressentiment envers la première maison des gars, et c’est pourquoi, entre les trois, c’est elle qui voulait le plus revenir dans l’aventure. « Elle a plus de comptes à rendre et des réponses à aller chercher dans son retour dans les maisons, a indiqué Naomy. […] Ce qu’elle avait vu à la télé, elle n’était pas très contente de ça. »

Des sentiments contradictoires dans la maison des exclus

Soulagée après son élimination par les nouveaux gars, Polina nous a dit que même si elle était prête à revenir dans la première maison, elle était encore plus prête à revenir au Québec. « J’étais vraiment tannée et fatiguée de la compétition. En fait, dans la vie normale, je cherche quelque chose de très spécial côté relation. Je suis une femme indépendante, je n’ai pas besoin d’être en couple, je n’ai pas besoin d’un garçon pour valider ma valeur, alors en venant à OD, j’ai eu espoir de trouver […] quelque chose de vrai côté romantique, mais je n’ai pas vraiment ressenti ça ni avec les premiers gars ni avec le deuxième groupe de garçons. Je me sentais juste comme si je continue avec la compétition, je me sentirais vraiment malaisée par le fait que je ne veux pas jouer. […] Vu que je ne voulais pas continuer à jouer pour gagner à tout coup, je voulais juste revenir chez moi pour revoir ma famille et mes amis. »

De retour à une certaine vie « normale » dans la maison des exclus, les deux participantes ont eu quelques accrochages, causés peut-être par la manière de reprendre le dessus de leurs émotions. On se souvient que Naomy était loin d’être heureuse de retrouver Polina à son élimination. La jolie Russe était fatiguée, alors que Naomy avait une grande envie d’explorer l’Afrique du Sud. « Au début des quatre semaines, pour ma part, c’était un peu plus difficile parce que même si moi et Polina, on partage beaucoup d’intérêts communs, sur le côté touristique de l’Afrique du Sud, moi ça venait plus me rejoindre que Polina, alors je voulais faire plus de choses qu’elle dans le pays. Il y a un clash par rapport à ça, aux activités qu’on voulait faire. […] Mais quand Chris est arrivé, la dynamique a un peu changé, c’est devenu plus balancé. J’ai pu faire les activités que je voulais et elle aussi », nous a indiqué Naomy. Polina nous a en effet avoué qu’elle avait préféré se reposer durant sa première semaine d’exclue, mais qu’ensuite, après avoir repris de la force et avec l’arrivée de Chris, les deux avaient pu mieux se comprendre et ainsi faire des compromis sur les activités.

Au final, les deux filles pensent que les gagnants d’OD Afrique du Sud pourraient être Camille et Louis ou bien Kiari et Alex-Anne. Leurs choix se posent sur ces deux couples, comme ils sont composés de personnes plus réfléchies. « Les quatre sont vraiment stratégiques et intelligents. Ils savent jouer leurs cartes », a précisé Naomy. On verra bien si les couples perdureront après l’aventure, ou si ce n’était qu’un jeu…