Olivier Dion, la vie entre la France et le Québec! – Entrevue exclusive HollywoodPQ
Karine Paradis
Entrevue exclusive HollywoodPQ: Olivier Dion, la vie entre la France et le Québec!
Olivier Dion fait peut-être la navette entre la France et le Québec depuis quelques mois, mais samedi dernier, on a eu le chanteur pour nous tout seul! Oui, Olivier était l’une des têtes d’affiches de la grande ouverture de l‘International de montgolfières de Saint-Jean Sur Richelieu et même s’il fait présentement un malheur de l’autre côté de l’océan, il n’a rien perdu de ce qui nous a fait craquer pour lui trois ans auparavant: il est toujours autant charismatique, sympa et il a toute une présence sur scène!
A quoi ressemble ton été jusqu’à présent?
Beaucoup d’allers-retours au début de l’été, j’ai passé le mois de juin en France, même le début juillet. Depuis un bon deux semaines, je suis assez tranquille, je suis allé chez moi à Sherbrooke, puis je suis revenu à Montréal et j’en ai profité pour voir mes amis et la famille: j’essaie de décrocher, parce que je sais que je vais avoir un gros automne!
A quoi va ressembler le reste de ton année justement puisque la comédie musicale Les trois mousquetaires ne commence seulement qu’en 2016?
Les répétitions officielles du spectacle commencent au printemps prochain, donc au printemps je vais devoir m’installer en France. D’ici-là, il va y avoir beaucoup de back and forth, beaucoup de voyagement en avion. On est présentement en train de magasiner les appartements à Paris, on n’a pas encore trouvé… mais ça s’en vient (sourire)!
On a pu te découvrir en mousquetaire dans dans le clip Je t’aime c’est tout: c’était comment enfiler le costume et manier l’épée pour la première fois?
J’ai pris quelques cours d’escrime pour pouvoir tourner le vidéoclip de la chanson Je t’aime c’est tout, et de danse aussi. Mais à l’automne, les cours de danse, théâtre et escrime vont être beaucoup plus intenses, afin que j’assimile mon personnage et aussi pour me perfectionner moi-même avant d’arriver aux répétitions de groupe au printemps. Jouer D’Artagnan, c’est un rêve de petit gars qui se réalise, incarner un mousquetaire et pouvoir manier l’épée!
On ne connaissait pas vraiment le reste de la distribution de Les trois mousquetaires, sauf peut-être le danseur Brahim Zaibat… qui est TOUT un danseur, mais aussi l’ex de Madonna!
C’est un gars super simple! Très attachant, très facile d’approche. J’ai beaucoup de plaisir à travailler avec lui jusqu’à date et on s’entend super bien. C’est tout un danseur c’est vrai, il est très impressionnant et inspirant aussi: disons que j’ai des croûtes à manger avant de lui arriver à la cheville (rires), mais bon… mon but, ce n’est pas d’être un aussi bon danseur que lui évidemment. C’est le fun de pouvoir travailler avec un gars de sa trempe!
Tu fais de plus en plus de promo en France et tu te retrouves sur beaucoup de plateaux de tournage, est-ce qu’on te reconnaît aussi dans les rues?
Un petit peu (sourire)! Peut-être pas à Paris, parce que c’est une grosse ville et je passe facilement inaperçu. Mais de plus en plus, quand que je vais au Sud ou au Nord de la France, il commence à y avoir des fans qui m’attendent après les tournages pour me jaser et prendre des photos. C’est très cool!
Tu as sorti ton premier album au Québec, mais en signant avec le label Columbia Records France, tu as annoncé que tu préparais un tout nouvel album destiné à la France. Comment ça avance?
On travaille sur l’album en parallèle: je dirais qu’avec le projet de Les trois mousquetaires, on prend un peu de recul sur l’album. Tu vois la semaine dernière, j’ai écrit une chanson avec des amis, alors je garde toujours ce projet là en tête, pour que lorsqu’on va vraiment s’y mettre, on soit prêt! Pour l’instant, on n’a pas encore de date de sortie, on se concentre sur la promo de Les trois mousquetaires. Ma chanson Si j’étais son soleil joue beaucoup à la radio (disponible sur iTunes), tant ici qu’en France et je suis vraiment fier… c’est une tune d’été alors c’est parfait!
Après avoir foulé les planches de l‘International de montgolfières de Saint-Jean-Sur-Richelieu avec Star Académie, tu reviens maintenant avec ton propre spectacle solo!
Je trouve ça super! En plus, devant une belle foule, dans un festival comme l’International de montgolfières: c’est un beau privilège. En plus, ouvrir pour une fille comme Meghan Trainor, c’est encore un plus grand privilège.
Oui, en fait on s’est rencontrés tout de suite lorsque je suis arrivé: elle mangeait, elle s’est présentée, moi aussi… puis on risque de se reparler un peu plus tard! Elle est super sympa!
J’attends ça aussi (rires)! (ndlr: Jalousiiiie, on allant faire un tour sur le Twitter d’Olivier plus tard en soirée, on est tombé sur la photo des deux chanteurs!)
Si tu avais à créer un festival, qui seraient tes têtes d'affiche?
Ed Sheeran, Bruno Mars, John Mayer et Mumford and Sons! C’est bon, ça?
Tu es très actifs sur les réseaux sociaux et on se demandait, est-ce que tu as déjà eu une interaction vraiment cool avec d'autres vedettes?
Aux auditions de Star Académie, il y a Marie-Mai qui m’avait envoyé un tweet encourageant et ça m’avait vraiment surpris, dans le temps! Aujourd’hui, quand Julie Snyder m’écrit, ça me fait toujours plaisir, même si je la côtoie souvent!
Tu vas beaucoup te concentrer sur la France pour les prochaines années, est-ce qu’on peut s’attendre à des surprises ici au Québec tout de même?
On n’abandonne pas le Québec! Il y a des petits projets qui s’en viennent aussi, mais je ne peux malheureusement pas les dévoiler… je peux seulement vous dire qu’il y a des choses qui s’en viennent pour vous (sourire). Vous ne vous débarrasserez pas de moi, ne vous inquiétez pas (rires)!
Prévois-tu prendre des vacances?
Je voulais, mais je n’en ai pas eu l’occasion…
As-tu le temps de visiter un peu quand tu es en France, on a vu des photos de la Tour Eiffel, je crois…?
Un petit peu! J’ai vu la tour Eiffel, je suis allé à Avignon, à Nice sur la Côte d’Azur parce que j’avais un contrat là-bas alors j’en ai profité pour rester un peu… mais, c’est sûr que je vais prendre encore plus de temps pour visiter dans les prochains mois, et peut-être années. Je ne veux pas tout faire en même temps, quand je suis là-bas c’est principalement pour travailler.
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Crédit photo: Karine Paradis
