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Le blackjack comme au cinéma
Crédit: quinonesnaomy/Pixabay

Dans ce récit, le lecteur découvre le blackjack comme au cinéma. C’est une partie où chaque joueur incarne un rôle, chaque carte devient un personnage et chaque décision crée du suspense et de la tension. À travers le scénario, voici les règles et stratégies du jeu, illustrées par une scène vivante.

Le casting

Au blackjack, les acteurs principaux sont les joueurs qui seront ici nommés A, B, C et D. L’antagoniste, lui, c’est le croupier. Il est calme, implacable et parfois sournois, mais est toutefois soumis lui aussi aux règles du jeu. Quant aux cartes : l’As est un James Bond efficace, mais imprévisible qui peut devenir un 1 ou un 11 selon les besoins du scénario et du jeu.

Le Roi, la Dame, le Valet ou le 10 sont comme une bande de super héros, les Avengers par exemple. Ils sont interchangeables et puissants. Chacun d’eux vaut 10. Les autres cartes du jeu (2 à 6) sont des figurants. Ces derniers peuvent sembler insignifiants, mais s’avérer redoutables au cours de l’histoire, surtout lorsqu’ils s’allient.

La scène après le clap

Ils étaient 4, assis autour d’une table un soir d’octobre. L’air était sec et chargé de tension. On entendait le bruit de jetons qui s’empilaient sur la table et le bruissement des cartes. Le croupier, au bout et habillé d’un costume noir impeccable, jouait au chef d’orchestre.

Il rappelle : « L’objectif est d’atteindre 21 ou de s’en approcher sans dépasser. Vous jouez tous contre moi, pas entre vous. Si vous dépassez 21, vous perdez. Si je dépasse, vous gagnez. ». Il annonce aussi : « Le blackjack paie 3 pour 2. Le croupier tire à 16 et reste à 17. Bonne chance. ».

Cela signifie que si les joueurs reçoivent un blackjack naturel (As + un 10) dès la distribution, ils gagnent 1,5 fois leur mise. Sa seconde phrase veut dire que tant qu’ils ont des blackjack hands de 16 points ou moins, ils sont obligés de tirer une carte puis de s’arrêter à 17.

Le début de l’action

Le croupier distribue deux cartes à chacune des 4 autres personnes présentes à cette table du Bitcasino ce soir. Il en prend aussi deux, mais l’une reste cachée contre la table.

Le joueur A reçoit un 9 et un 2. Cela fait un onze et c’est déjà une très bonne base. Il regarde le croupier qui montre un 6 et se dit que la meilleure des choses à faire est d’opter pour un Double, même s’il ne pourra tirer qu’une seule carte. Le joueur A pousse alors le double de sa mise et le croupier tire. Un 10. Le joueur A jubile intérieurement, mais reste tout de même calme.

Quant au joueur B, il a un 5 et un 4 pour un total de 9. Il hésite puis tire. Il obtient une nouvelle carte, un 6 et donc un total de 15. Il grimace puis retente. Le croupier lui tire cette fois-ci un 8. Total : 23. Il perd alors sa mise et le croupier ramasse ses cartes. Il passe au joueur suivant, qui a devant lui un Roi et un 9 pour un total de 19 points. « Je reste » déclare-t-il.

Le dernier joueur a reçu un As et un 6 ; on parle ici d’une main souple. Il peut alors compter 17 ou 7 points. À sa demande, le croupier tire un 2, ce qui le ramène à un total de 19. Après avoir fait le tour de la table, la caméra fait alors un gros plan sur les cartes du croupier posées sur la table. La première visible est un 5. Il retourne lentement sa seconde carte : c’est un 5. La main totale du croupier est alors de 11.

Il tire donc une troisième, un 3 ce qui l’amène à un total de 14, puis une carte : un 2. Avec en tout 16 points, le croupier est encore obligé de tirer. La dernière carte qu’il tire est un 9. Il a ainsi un total de 25 points et dépasse l’objectif. Les perdants sont le croupier et B.

Pixabay

Le deuxième chapitre

Le croupier distribue les cartes pour chacun des joueurs. Le stress et l’excitation se lisent sur les visages des participants. La caméra s’attarde sur les mains du croupier. Une fois qu’il a fini de distribuer les cartes, la caméra fait une vue d’ensemble de la table puis part sur chacun des joueurs.

Le joueur A : un 8+8=16. Il comprend que sa main n’est pas très bonne. A a cependant la possibilité de faire un split avec sa paire. Cela veut dire qu’il peut séparer les cartes en deux mains et faire une seconde mise. Il décide alors de procéder ainsi pour optimiser ses chances de battre la maison.
Première main : 8 + 3 = 11 → il double. Deuxième main : 8 + 10 = 18 → il reste.

Quant au joueur B, il a devant lui un 10 et un As = 21 naturel. C’est un Blackjack avec une main parfaite. Il remporte alors 1,5x la mise. On peut enfin voir un sourire égayer le visage et ses mains se frotter entre elles.

Le joueur C a une main de 6 + 5 pour un total de 11. Il double et reçoit un 5. Il a donc 16 points : c’est court, mais c’est le jeu. Le joueur D quant à lui reçoit un 9 et un 7. Avec ainsi 16 points, il décide de tirer. Il pioche un 6. Il saute alors vu qu’il a dépassé les 21 avec un total de 22 points.

Le croupier dévoile sa seconde carte : c’est un 7. Il a donc 16 points. Il tire un 5 et atteint 21 points. Tout le monde perd alors sauf B (Blackjack) et A avec ses deux mains qu’il a bien gérées.

Coupez ! C’est dans la boîte

Lors de la première manche, A a doublé et atteint 21, B a busté, C est resté à 19, D a fini à 19. Le croupier a busté. À la deuxième manche, A a splitté et doublé, B a eu un blackjack, C a doublé à 16, D a busté.

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