Depuis quelque temps, Céline Dion et sa nouvelle vie font couler beaucoup d’encre. Après son style extravagant, les rumeurs de nouveau petit copain et sa nouvelle tournée, la star québécoise revient aujourd’hui au cœur des discussion, cette fois bien malgré elle... Un important projet de transformation se profile à l’horizon concernant son ancien manoir près de Laval, malgré l’opposition des locaux.

Crédit:Sotheby's

Un projet de transformation en complexe touristique

À 52 ans, Céline Dion n’a pas fini de faire parler d’elle. Aujourd’hui, c’est au tour de son ancien manoir situé sur l’île de Gagnon, près de Laval au Québec, d’être sous le feu des projecteurs. Son imposante demeure est en effet dans le viseur du promoteur immobilier François Duplantie.

Afin d’en faire un attrait touristique international, Duplantie envisage de transformer le manoir en un complexe important. Pour ce faire, il prévoit environ 660 logements en copropriétés, répartis dans deux bâtiments de six étages. Et il ne compte pas s’arrêter là! Ce promoteur envisage la
construction d’un complexe hôtelier 5 étoiles, avec 35 chambres, deux restaurants et un spa. Enfin, un pont serait également bâti pour relier l’île au boulevard Curé-Labelle.

Et Duplantie semble déterminé à mener à bien son projet. Il a récemment annoncé qu’il voulait créer un « centre de villégiature international ».

Concernant Céline Dion, elle vient d’annoncer qu’elle revenait au Québec pour l’été, quittant sa demeure principale de Las Vegas. Fini donc l’extravagance, le glamour, les paillettes et les casinos, et retour à une vie, disons, plus tranquille pour la diva. Enfin, la quinquagénaire pourra tout de même profiter des meilleurs casinos en ligne au Québec, si elle désire se remémorer un peu l’ambiance de Las Vegas!

Un projet qui fait grincer les dents à Laval

Malgré une détermination sans faille de Duplantie, l’opposition hausse le ton à Laval. En effet, le Parti Laval propose à la ville d’acquérir deux lots qui représentent 71,5% de la superficie de l’île de Gagnon, soit des hectares d’espaces verts. De cette manière, la superficie de la berge du
Garrot pourra augmenter de 250%. Cette zone, rappelons-le, contient les installations du parc de la Rivière-des-Milles-Îles. Cette proposition entre dans une mesure de protection de l’environnement.

Et certains Lavallois sont prêts à tout pour sauver ces espaces verts, selon les informations mentionnées par le Journal de Montréal. Le Parti Laval annonce alors que le promoteur immobilier « ne semble pas obtenir l'acceptabilité sociale requise pour son projet ».

D’ailleurs, depuis la présentation de son projet mi-juin, le promoteur a du mal à obtenir les faveurs de Laval, troisième ville la plus populeuse du Québec. En effet, pas moins de 30 interrogations ont été posées à ce sujet, durant la séance du conseil municipal.

Pour calmer les tensions, le maire de Laval, Marc Demers, propose de sonder la population avant de rendre une décision officielle. En effet, la notion d’acceptation sociale entre dans le processus d’évaluation de ce projet. Près de 5 000 citoyens du district de Sainte-Rose seraient alors questionnés afin de connaître leur opinion sur le projet. Toujours selon le maire, les résultats de cette enquête sont attendus vers la fin de l’été.

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