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Tout un exploit pour Rémy Girard

Les budgets et les durées de tournage rétrécissent d’année en année sur les plateaux, il faut toujours faire plus, et plus vite, avec moins d’argent, l’industrie culturelle vit des instants quasi catastrophiques au goût de certains, et pourtant, Rémy Girard ne perd pas un iota de sa passion pour le cinéma.

Avec Menteuse, suite de Menteur présentement en production (avec Anne-Élisabeth Bossé dans le rôle-titre), l’acteur chevronné tourne son 62e film! Qu’importe les soubresauts, Rémy Girard n’a pas l’intention de s’arrêter.

«Je ne m’attendais pas à ça quand je suis sorti de l’école de théâtre, mais c’est vraiment excitant! J’aime être sur un plateau. Ça ne changera pas», a confié l’homme de 73 ans à Hollywood PQ, entre deux prises de Menteuse.

Rémy Girard recroisera les journalistes cet été, puisqu’il s’affairera aussi à la promotion d’Ababouiné, nouveau long métrage du singulier réalisateur André Forcier. Le comédien – qui estime que Forcier, dont la filmographie est particulièrement déjantée, tient là la meilleure œuvre de sa carrière – y reprend le rôle de Monseigneur Madore, qu’il avait incarné dans Je me souviens, l’un des précédents opus du cinéaste, sorti en 2007.

Qu’est-ce qui motive un artiste de la trempe de Rémy Girard à accepter un projet?

«Le personnage. L’histoire, aussi. C’est mon cinquième film avec André Forcier. Testament était mon septième film avec Denys Arcand, en 40 ans. À un moment donné, tu finis par devenir un couple artistique! On se connaît et on n’a pas besoin de s’expliquer les affaires très longtemps (rires). Ce sont des univers complètement différents, et j’adore ça!»

Dans Menteuse, Rémy Girard – qui joue aussi dans STAT à la télé – personnifie Serge, le papa de Virginie (Anne-Élisabeth Bossé), dont les nombreuses menteries et fabulations finissent par ébranler son entourage.

Menteuse prendra l’affiche à l’été 2025.

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