HollywoodPQ a interviewé le jeune et passionné Thomas Bédard, un humoriste de la relève et un réalisateur «à temps partiel» (comme il se décrit) multidisciplinaire qui combine plusieurs de ses talents pour créer d’incroyables projets.
C’est à l’école secondaire que tout a commencé pour Thomas Bédard, qui a développé un fort intérêt pour l’humour et la scène en participant à des concours comme Secondaire en spectacle et en pratiquant l’improvisation.
«(…) J’ai fait des premières parties au secondaire quand des humoristes venaient faire leur première heure dans les shows d’école», lance-t-il.
Cependant, dès la fin de son secondaire, la pandémie a frappé et a donc arrêté toutes formes de spectacles en salles, un moment qui a permis à Thomas de se consacrer à une autre de ses passions: la réalisation de vidéos.
Pendant cette période, il a commencé à produire lui-même plusieurs projets avec son équipement personnel, tout en enchaînant les contrats coopératifs et des projets plus créatifs.
C’est après la pandémie, lors de la réouverture des salles de spectacle, que Thomas a décidé de se lancer dans une grande aventure: intégrer l’École nationale de l’humour, où il a été accepté.
Le jeune homme explique d’ailleurs que cette expérience scolaire a complètement changé le cours de sa carrière, puisqu’il y est entré en tant que «cinéaste souhaitant faire des blagues» et en est sorti en tant «qu’humoriste réalisant de beaux films».
«(…) J’ai vraiment exploré, oui, en tant qu’humoriste, mais je me suis aussi exploré en tant qu’artiste de façon générale», constate-t-il.
Au cours de son parcours scolaire, Thomas avoue toutefois lors de notre entretien avoir vécu plusieurs incertitudes concernant son avenir en tant qu’artiste.
«(…) Moi, je finissais l’école et je partais en voyage un an (…) je venais essayer des affaires, je ne me trouvais pas super, j’étais vraiment en mode on essaie, il n’y a pas de gêne, on est entre nos amis et des profs, on s’amuse là-dedans. Mais, c’était un parcours quand même un peu rocailleux au début, parce que tant que tu n’as pas trouvé ton personnage, tant que tu n’as pas trouvé tu es qui sur scène, c’est beaucoup d’épreuves, donc une fois que tu l’as, là, ça part en flèche (…)», explique-t-il, affirmant donc que oui, les doutes étaient présents et que, selon lui, ils le seront probablement toujours!
À sa sortie de l’école, il a choisi l’autoproduction et nous a expliqué les raisons de cette décision.
«(…) comme en humour, quand tu arrêtes d’attendre après les autres, je pense que c’est là que tu vas le plus vite. Tu ne peux pas constamment attendre après la grosse machine, parce que oui, la grosse machine, elle est là et elle est accessible et on est un petit milieu, mais pour se rendre là et pour avoir des go rapidement, il faut faire ses preuves (…)», explique Thomas, ajoutant qu’il est beaucoup plus difficile de vendre un projet qui n’a pas été réalisé encore que d’essayer d’en vendre un qui l’a été.
«(…) Montre ce que tu es capable de faire avec rien et après ça, les gens vont se dire: OK, mais imagine si en plus on met de l’argent!», ajoute-t-il, visiblement fort déterminé.
Il est donc évident que Thomas possède une qualité qui le mènera probablement très loin: il est fonceur!
«(…) J’ai envie de faire ça, ça gruge en dedans, donc on va le faire, on va mettre le temps (…)», affirme le passionné.
Comme mentionné plus haut, Thomas jongle avec plusieurs de ses talents et passions dans ses projets. Nous lui avons donc demandé de nous parler de cette combinaison, qui s’avère visiblement gagnante pour lui.
«(…) C’est beaucoup de chapeaux à porter en même temps, que d’écrire quelque chose, de le diriger. De un, de le réaliser devant la caméra, il faut vraiment que tu aies une belle équipe qui t’accompagne quand tu réalises, mais que tu joues aussi devant la caméra (…) Je pense que la meilleure façon de porter plusieurs chapeaux, c’est de bien s’entourer», révèle-t-il.
D’ailleurs, Thomas combinera toutes ses passions pour en faire un nouveau projet de sketchs, qui sera accessible au public sous peu.
«(…) J’ai vraiment eu l’envie de commencer à écrire, produire, réaliser, jouer dans des sketchs, c’est quelque chose qui me parle depuis très longtemps, l’univers du sketch (…) j’ai tellement grandi avec les sketchs (…) maintenant que je pense que j’ai l’expérience, que j’ai acquise en cinéma et en humour, il y a quelque chose qui faisait que je me sentais quand même prêt, surtout avec le nouveau chapitre qui s’est ouvert sur ma carrière depuis que j’ai fini l’école. Ça m’est toujours resté dans la tête, de oui écrire du stand-up, mais de continuer à faire un peu du cinéma (…) et de venir mettre ma (…) couleur que j’ai dans tous les arts dans un seul projet (…)», met-il en contexte.
Dans son tout nouveau projet, actuellement simplement intitulé Les sketchs à Thomas, comme il nous le confirme d’ailleurs, l’humoriste de la relève a fait appel à plusieurs grands noms de la scène artistique québécoise. Des visages connus se joignent donc à lui pour vous divertir et vous faire rire à travers des capsules humoristiques.
«(…) Je peux dire que celui du 1er novembre c’est avec Danick Martineau et Stéphane Fallu!», annonce-t-il, nous révélant aussi du même coup la date de diffusion de premier sketch, que l’on attend désormais avec impatience!
«(…) C’est vraiment des sketchs à part entière, ce n’est pas une websérie, je vais vraiment jouer des personnages différents chaque fois, ça va être un style différent chaque fois, tant dans le scénario, dans l’ambiance générale que dans l’enveloppe cinématographique (…) ce n’a pas une continuité, il n’y a rien qui se suit, je voulais juste faire plein de sketchs avec plein de monde et m’amuser là-dedans!», précise-t-il.
Un projet qui, jusqu’à présent, se déroule à merveille, selon les dires de Thomas, qui s’éclate!
Le premier sketch de Thomas Bédard dans lequel nous retrouverons Danick Martineau ainsi que Stéphane Fallu sera disponible dès le 1er novembre sur YouTube, TikTok, Instagram et Facebook.
Merci à Thomas pour cet entretien très intéressant, et félicitations à lui pour son parcours et ses projets prometteurs à venir.
Pour l’entrevue complète, c’est juste ici!