STAT, Nos Belles-Soeurs: L’été de la consécration (et des défis) pour Geneviève Schmidt
Marie-Josée R. RoyGeneviève Schmidt passe un été occupé, entre la promotion du film Nos Belles-Sœurs et les tournages de la quotidienne STAT, qui reprendront le 22 juillet.
La semaine dernière, en plein marathon d’entrevues pour le film de René-Richard Cyr, où elle tient le rôle principal de Germaine Lauzon, la comédienne n’avait même pas encore eu le temps de lire les textes du début de la troisième saison de STAT, qu’elle a récemment reçus. Elle n’avait parcouru que ceux de la première demi-heure, dont l’action, promet-elle, s’annonce captivante.
Rappelons que son personnage d’Isabelle Granger, au dernier épisode de STAT diffusé au printemps, recevait un diagnostic de cancer du sein, qui tombait évidemment comme un coup de massue.
«On commence sur les chapeaux de roue. Ça commence fort!», s’est bornée à répondre Geneviève au sujet du retour de STAT, bien décidée à ne pas en révéler davantage.
L’interprète comptait profiter des déplacements entre les différentes villes où l’équipe de Nos Belles-Sœurs devait aller rencontrer le public, pour se plonger plus profondément dans les prochaines histoires concoctées par l’autrice Marie-Andrée Labbé.
Pourquoi elle?
Geneviève Schmidt s’est fait beaucoup plus loquace en entrevue lorsque nous avons abordé le sujet des fameuses Belles-Sœurs qui constituent certainement l’une des curiosités culturelles de l’été au Québec.
Vous n’avez pas encore eu la chance de le voir? Lisez notre critique ici et revivez la première montréalaise en images ici.
«C’est un grand film», a lancé la sympathique artiste de 45 ans, qui se trouvait de prime abord trop jeune pour incarner la mythique Germaine Lauzon de Michel Tremblay.
Lorsque René-Richard Cyr (qui l’avait dirigée dans son premier contrat sur scène à sa sortie de l’École nationale de théâtre, dans la pièce L’effet des rayons gamma sur les vieux garçons, au Théâtre du Rideau Vert, en 2009) a insisté pour lui confier le rôle, Geneviève a fait confiance au scénariste et réalisateur et n’a pas cherché à savoir ce qu’il voyait en elle pour l’identifier à pareille figure importante de la littérature d’ici.
«René-Richard a réussi son défi. En une heure quarante, on rit, on pleure, on réfléchit. Il y a de quoi être fiers, de montrer pour la première fois à l’écran l’œuvre québécoise la plus jouée dans le monde…! On l’a fait, et je trouve qu’on l’a bien fait!»
Il s’agit d’un premier rôle central au cinéma pour Geneviève Schmidt, mais du 14e film auquel elle participe.
«Je ne rêvais pas à ça! Je ne suis pas carriériste. Chacun fait sa route», a complété celle qui dit avoir eu un plaisir fou à travailler avec ses camarades des Belles-Sœurs, notamment Steve Laplante, qui personnifie son mari à l’écran.
«Je suis confiante à 99,9 % que le film va fonctionner!»
Et elle a probablement raison, alors que le film a engrangé pas moins de 500 000$ au box-office québécois en un seul week-end depuis sa sortie.