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Sophie Durocher qualifie La Bolduc de « cinéma de grand-papa »

C’est aujourd’hui que le public québécois peut finalement découvrir le film inspiré de la vie de Mary Travers à travers les traits de l’extraordinaire Debbie Lynch-White, dont la performance a été grandement vantée par ses collègues de plateau. L’excitation entourant la sortie de La Bolduc au grand écran (découvrez nos photos du tapis rouge!) a donné lieu à des comptes-rendus chaleureux, mais les premières lumières de l’aurore ont inévitablement libéré la critique de Sophie Durocher dans Le Journal de Montréal, dans laquelle elle décrit n’avoir pas du tout aimé le travail de François Bouvier.

Qualifiant sa réalisation de « terriblement sage », passant également le scénario de Frédéric Ouellet à la moulinette, la chroniqueuse a déploré le manque d'audace du long-métrage : « La Bolduc, désolée de le dire, mais c'est vraiment le cinéma de grand-papa. Imaginez : quand on veut nous montrer que la Bolduc est déçue de sa vie de couple, on la montre poussant de gros soupirs devant sa robe de mariée. Misère, on a vu ça 25 000 fois dans les films, trouvez autre chose! »

Le sous-texte féministe que portait le film, une décision créative étant donné le caractère pionnier de la première auteure-compositrice-interprète du Québec, n’était pas un ajout pertinent ou cohérent à l’histoire de Mary Travers, selon la chroniqueuse : « Si la Bolduc avait chanté la lutte des femmes ou milité pour l'émancipation financière, j'aurais compris l'angle féministe. Mais à l'ère de #MoiAussi, on a simplement voulu plaquer une grille d'analyse de 2018 sur un personnage de 1940. »

Il ne nous reste désormais qu’une seule chose à faire : acheter un billet et en juger par nous-mêmes.

Pour lire la chronique de Sophie Durocher, c’est ici.

 

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