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Sondages, Trump et nouveau grand-père: Une période complètement folle pour Mario Dumont
Crédit Serge Cloutier

Mario Dumont, de son propre aveu, ne «sort plus souvent», mais il avait fait une exception pour accompagner sa tendre moitié, Marie-Claude Barrette, à la première récente du nouveau spectacle d’Anthony Kavanagh (voyez nos photos du tapis rouge ici et lisez notre critique ici!), à l’Olympia de Montréal.

Il faut dire que la nouvelle vie de morning man de l’ex-politicien requiert de lui beaucoup de discipline, avec un cadran qui ordonne un réveil aux alentours de 4 h du matin. Mario Dumont avait pourtant longtemps – et à quelques reprises – refusé d’endosser cette fonction très exigeante. Mais, pour QUB radio, «les astres se sont alignés», dit-il.

Or, la nouvelle routine de Mario Dumont, qui est, depuis l’automne, en ondes tous les jours à QUB radio, au 99,5 (de 6 h à 9 h), à LCN (de 10 h à 12 h) et à TVA (de 11 h à 12 h), se passe «vraiment, vraiment, très, très bien», aux dires du principal intéressé. Celui-ci soutient avoir beaucoup de plaisir avec son équipe «en ondes et hors d’ondes». Même la traditionnelle petite chute d’énergie qui survient aux environs du mois de novembre, que tous les animateurs du matin connaissent bien, l’a semble-t-il épargné, nous a confié Mario Dumont en entrevue.

Et comment ce dernier réagit-il aux sondages d’écoute de la radio montréalaise, qui plaçaient encore QUB radio bonne dernière dans les résultats de la firme Numeris, en début de mois? Selon le quotidien La Presse, QUB radio récoltait cet hiver 2,1 % des parts de marché, contre 18,2 % pour le 98,5 et ICI PREMIÈRE, qui se tiennent actuellement au coude-à-coude. Même Pierre Karl Péladeau, propriétaire de QUB radio, est un fidèle auditeur du 98,5, comme en témoigne l’anecdote que nous vous rapportions ici…

«C’est une croissance impressionnante, si on regarde depuis le mois d’août», a relativisé Mario Dumont, en faisant référence au moment où QUB radio a fait le saut sur la bande FM, après six ans en format numérique.

«Il n’y a pas un mois qui n’est pas nettement en haut du précédent. Ça s’en va dans une seule direction. Souvent, quand les sondages sont diffusés dans les médias, on regarde l’ensemble; mais la croissance des heures de contenu de QUB, de jour, est quand même assez rapide. Si on considère qu’on partait de zéro à l’automne, qu’il n’y avait jamais eu de radio parlée au 99,5, ça s’installe assez rapidement. Il faut garder à l’esprit qu’une quotidienne, c’est sur des années que ça s’installe…»

L’environnement médiatique actuel, lui, a-t-il la patience d’attendre «des années» pour voir une émission décoller réellement, que ce soit à la radio ou à la télévision?

«On va le savoir! (rires) Moi, je l’ai, la patience…»

Mario Dumont et sa conjointe Marie-Claude Barrette / Crédit : Serge Cloutier

Du sang-froid et du sens de l’adaptation, il en faut également à Mario Dumont pour composer avec le rythme complètement fou qu’impose l’actualité depuis l’entrée en poste du président des États-Unis, Donald Trump, dont les sautes d’humeur monopolisent toute l’attention médiatique.

«C’est complètement fou», a estimé le chroniqueur. «Je sais que la population le vit de façon très anxiogène. Mais – c’est con à dire –, pour les cotes d’écoute en information, c’est un phénomène!»

Est-ce que la situation de guerre tarifaire créée par Trump depuis janvier se compare, pour les journalistes qui doivent en rendre compte, à celle de la pandémie de COVID-19, au début 2020?

«Il y a une différence majeure : c’est qu’en ce moment, les gens travaillent. Pendant la COVID, les chiffres étaient plus gros, mais les gens étaient à la maison. Il y a des journées où la conférence de presse de François Legault, à 13 h, faisait des cotes d’écoute de trois millions, comparables au Bye Bye! Mais au niveau de l’intensité, du fait que ça bouge d’heure en heure, il y a quelque chose qui se ressemble. Les gens sont curieux, soucieux d’anticiper ce qui s’en vient, ils veulent savoir ce qui se passe.»

De Donald Trump, Mario Dumont affirme qu’il est «un narcissique grave».

«Pour moi, il n’y a pas de doute. C’est un gars de show-business, qui veut attirer l’attention pour qu’on ne parle que de lui. Et ça marche : on est coincés là-dedans, on ne parle que de lui. Mais il menace nos emplois, nos entreprises, notre pays!»

Est-ce que les médias devraient alors cesser de jouer le jeu Trump et lui accorder moins d’intérêt?

Donald Trump (Photo by Andrew Harnik/Getty Images)

«Sais-tu quoi? Les matins où on se dit ça, les matins où on part en se disant qu’on va équilibrer, qu’on va parler de Trump, mais aussi d’autres choses, à 9 h, il met sur son réseau social, Truth Social, un message renversant, qui menace quelqu’un, qui pourrait créer une guerre… Et on est rembarqués malgré nous dans l’ampleur de ce qu’il dit.»

Heureusement, malgré ces temps d’incertitude, dans leur vie privée, Mario Dumont et Marie-Claude Barrette ont accueilli en 2024 un extraordinaire rayon de soleil: leur premier petit-enfant, un garçonnet prénommé Henri, dont ils sont complètement fous.

«Il a huit mois. Il commence à se traîner à quatre pattes. C’est merveilleux! On a des photos plein nos cellulaires», s’est attendri le fier grand-papa.

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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