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Si on s’aimait: la relation d’Amélie et Guillaume dérape
Crédit: Facebook Si on s'aimait

Si vous trouviez que ça allait mal entre Brigitte et Carlos à Si on s’aimait, vous ne vous attentiez sûrement pas à ce que ça dérape autant entre Amélie et Guillaume. De notre côté, on ne peut pas dire que ça nous surprend, étant donné que ça fait maintenant cinq semaines qu’on voit un gars manifester son intérêt envers une femme comme s’il était un gamin qui jure à ses parents qu’il aime le brocoli, mais qui le refile au chien en dessous de la table : dans les deux cas, on n’y croit pas.

Dès lundi, Guillaume vantait à Amélie ses connaissances en body language (parenthèse pour rappeler que la synergologie est une pseudoscience et que la position de vos pieds n’indique absolument rien) et sa facilité à « sizer le monde rapidement ». Amélie a répondu qu’elle avait justement de la difficulté à le saisir, lui qui prétend être un « livre ouvert ». Un livre ouvert qui ment sur ses motivations pour participer à l’émission et sur l’intérêt qu’il a envers sa prétendante, comme le reste de la semaine nous l’aura démontré. Un livre ouvert qui donne pas trop le goût d’être lu, mettons. Tout ce que Guillaume a trouvé à dire pour rassurer sa partenaire a été de lui confier qu’elle était celle qui l’attirait le plus physiquement parmi les femmes qu’il a rencontrées au début de la saison. Pas un mot sur sa personnalité, sa drive, son humour. Nada.

À Louise Sigouin, Guillaume a avoué qu’il trouvait qu’Amélie et lui avaient toujours les mêmes sujets de conversation, ce qui n’est pas faux, étant donné qu’il ne semble pas vraiment prendre en compte ce que sa prétendante lui dit et qu’elle doit souvent lui répéter. Selon lui, c’est plutôt signe qu’ils n’ont pas une « connexion de fous ». Selon elle, c’est exaspérant de toujours devoir aller elle-même chercher ses compliments, et ce manque de démonstration de son intérêt ne lui donne pas envie de présenter ses enfants, ce que Guillaume dit (souvent) vouloir. Heureusement qu’elle a du fun dans leurs activités qui déplacent de l’air, comme leur séance de tir à l’arc (même si les flèches de Cupidon n’ont pas fait partie de la scène).

C’est dans l’épisode de mercredi qu’on a pu voir que tout partait en vrille. Amélie a avoué à Louise que la semaine lui était « rentrée dedans solide ». Déjà, il y a eu le moment où, en cuisinant, elle s’est ouverte sur ses insécurités, ajoutant qu’elle était facile à rassurer. Réaction de Guillaume? « OK. » Sans même la regarder. Évidemment, ça a fait beaucoup de peine à la jeune maman, qui ne s’est pas sentie respectée (avec raison).

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Plus tard, il lui a avoué qu’il avait paniqué à l’idée qu’elle puisse être anxieuse, une perspective renforcée par le portrait qu’elle a fait d’un de ses fils. Sa raison : il a connu une ex qui faisait de l’anxiété et ne peut se faire à l’idée de vivre avec ça. La psychophobie à son meilleur! « Je dis pas que c'est un pas vers l'arrière, mais c'est pas un pas en avant certain », a-t-il conclu, toujours aussi ambivalent, avant de dire qu’il avait commencé à signaler son désintérêt la semaine précédente. Mais bon, sans le verbaliser, aussi bien dire qu’il menait Amélie en bateau. Comme l’a résumé Emily Bégin, qui a eu beaucoup de bonnes répliques dans les derniers jours, il passe de « c'est mon premier choix, je veux rencontrer ses enfants » à « je soupçonne qu'elle fasse de l'anxiété, donc elle ne m'intéresse plus. »

Mais le pire était à venir. Guillaume a pour ainsi dire mis dehors Amélie (figurativement parlant, parce qu’ils étaient déjà dehors, mais là, on s’enlise dans des détails peu pertinents), alors qu’ils venaient à peine de commencer à manger, simplement à cause d’un petit commentaire fait par la grande sportive (un petit et taquin « tu m’énarves », dont on ne se serait certainement pas formalisé). Toute la cruauté de cette scène est ressortie quand Amélie a confié à Louise quelque chose que Guillaume aurait préféré garder pour eux : juste avant ce souper avorté, l’équipe de tournage n’était pas là et le « couple » de Si on s’aimait a eu une première relation sexuelle. Si on nous a assuré que celle-ci était consentie, ça ne change pas le fait qu’Amélie ne s’est pas du tout sentie bien pendant et après l’acte. Elle a d’ailleurs précisé que c’est cet événement qui créait chez elle une montée d’anxiété.

Amélie avait plusieurs intuitions depuis le début de la relation, et les faits lui ont démontré qu’elle avait toutes les raisons du monde de s’y fier. Elle sentait qu’il n’était pas intéressé par elle plus que ça, elle avait raison. Elle sentait qu’il était là pour « être famous », elle avait raison. Eh oui, Guillaume a admis à Louise qu’il était à l’émission pour les caméras et pour « faire avancer [sa] carrière ». Il travaille dans la maçonnerie et ne passe pas pour la truelle aux joints les plus saillants du coffre à outils, donc bonne chance.

Malheureusement, ce n’est pas pour autant la fin de l’idylle entre ces deux-là. On aimerait bien que Guillaume disparaisse et qu’Amélie poursuive l’aventure avec quelqu’un de plus mature, mais non, ils se sont revus pour un cours sur le café et le malaise entre eux était plutôt palpable, même si l’ambiance s’est détendue par moments. Selon ce que Louise a expliqué au couple Guillaume-Emily, Amélie aurait toujours espoir que ça fonctionne avec Guillaume et serait surtout déçue face à elle-même. Elle aurait l’habitude d’avoir des relations sexuelles « rapidement » dans une nouvelle relation, parce qu’elle y verrait une sorte de « validation » de celle-ci, et aurait donc répété un pattern avec Guillaume. C’est sûr qu’une analyse qui flirte un tantinet avec le slut-shamming n’est pas la confrontation avec Guillaume qu’on espérait voir.

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Carlos et Catherine, qui sont allés faire de la poterie dans une scène qui n’a en aucun point rivalisé avec celle de Ghost, ont mis fin à leur aventure et, par le fait même, au parcours de Carlos à Si on s’aimait. Catherine sentait bien qu’elle avait été choisie parce qu’elle était la « moins pire des deux » (flatteur), même si elle venait avec un « fardeau », soit trois jeunes enfants. Carlos a quant à lui avoué à Louise qu’il avait choisi la jeune mère parce qu’il n’avait pas été attiré par la photo de l’autre femme, même si elle lui correspondait davantage sur papier. Brigitte avait donc de bonnes raisons de le soupçonner d’être superficiel!

Cette dernière a continué d’apprendre à connaître Sylvain, avec qui elle est notamment allée prendre une marche durant laquelle ils ont observé un oiseau qui était une chouette ou un hibou, mâle ou femelle. De vrais ornithologues, quoi! Notre jeune grand-mère préférée a relu la lettre de son partenaire, cette fois devant lui et… en riant! Il lui a même offert, plus tard, un cadeau qui comprenait une statuette de Buddha et des sachets de chocolat chaud. On a comme envie de leur donner une chance, à ces deux-là!

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Le couple préféré du public s’est retrouvé seulement à la fin de la semaine, après avoir passé quelques jours séparés. C’est que Sébastien et Gabriel étaient occupés à se découvrir eux-mêmes, chacun de leur côté. Le premier a lu la pièce du second et a trouvé ça plutôt confrontant en tant que personne sexuée, mais a certainement mieux compris l’asexualité de son partenaire, entre autres par la notion de consentement. Sébastien a également souligné le premier anniversaire de son diagnostic de VIH avec une amie, nulle autre que la chanteuse Renée Wilkin, ce qui lui a permis de réaliser tout le chemin qu’il avait fait depuis ainsi que l’inconditionnel support de sa mère, tandis que Gabriel a fait une liste des points positifs à être en couple, une perspective qui est nouvelle pour lui.

Si on s’aimait est diffusée du lundi au jeudi, à 19h, sur les ondes de TVA.

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