Nouvelle semaine, nouveaux épisodes de Si on s'aimait qui sont tous disponibles depuis lundi soir sur le site de TVA et nouveaux bouts de route dans le « cheminement personnel » des candidats! Évidemment, si vous n'avez pas déjà tout vu et que vous voulez vous garder des surprises, on vous conseille de changer d'article, puisqu'on déballe tout ici comme dans une séance avec la sexologue de l'émission, Louise Sigouin.

Pour Jonathan et Marie-Ève, tout continue d'aller comme sur des roulettes et ça devient un peu ennuyant sur les bords. Une petite visite chez la voyante pour se faire tirer au tarot et évidemment mutuellement se voir dans les cartes, un séjour à l'auberge avec bouquet de fleurs en sus ainsi qu'une discussion sur les amis qui nous fait entendre dans notre tête la voix de Louise faisant un commentaire sur le côté contrôlant de Jonathan résument assez bien la semaine. Il faudrait que Marie-Ève apprenne à sortir de sa coquille un petit peu, mais on doit avouer qu'on dit plus ça pour avoir un meilleur show que pour son épanouissement personnel. C'est qu'elle est très timide, au point où on sent parfois que sa relation évoluerait pas mal plus vite et sainement sans la pression des caméras.

Du côté de Fanny et Anyck (oui, oui, c'est son nom et c'est un homme blanc cisgenre), leur relation est allée en s'améliorant tout au long de la semaine. Elle semblait au départ plus intéressée que lui, qui la trouvait plutôt intense dans ses questions et ses nombreuses références à son passé amoureux difficile, en plus du fait qu'elle manquait d'écoute pour qu'il se confie lui-même de la même manière. Mais ça a vite évolué autour d'un repas thaï, alors qu'Anyck s'est permis d'imiter un accent asiatique qui nous a donné envie de nous cacher dans l'sofa. Enfin, il s'est ouvert à son tour et ils ont eu un vrai moment de complicité, basé en partie sur leur enfance pas toujours rose. Par contre, c'est assez clair qu'un long appel avec son ex quand on est avec sa nouvelle date, c'est à proscrire.

Un autre qui s'est ouvert sur son enfance cette semaine, c'est Mike, qui a confié à Louise Sigouin que, lorsqu'il n'avait que sept ans, il a perdu son frère aîné d'une tumeur au cerveau. Ensemble, ils ont conclu que c'est probablement ce tragique deuil qui l'a poussé à devenir le perpétuel clown qu'il est aujourd'hui, comme une manière de mettre de la joie même là où il n'y en a pas.

Mais ces confidences ne changent en rien le fait que Jennifer et lui, ça fait deux. Il en est même venu à nier avoir eu initialement une attirance pour elle... Pousse, mais pousse égal, mon Mike! C'est évident que tous les deux, et l'ensemble des téléspectateurs, n'en peuvent plus de leurs mises au point quotidiennes. Au moins, un peu de bon est sorti de leur temps passé ensemble : Jennifer a commencé à comprendre des choses sur elle. On a pu apercevoir à quel point elle idéalise Paul, son mari décédé il y a 21 ans, qu'elle met sur un piédestal même en avouant qu'il avait tendance à avoir des comportements abusifs en consommant de l'alcool. Ouch.

Elle réalise tranquillement qu'elle ne risque pas de donner sa chance au coureur tant qu'elle compare tous les hommes avec son défunt époux, dont elle oublie facilement les moins bons côtés (qui sont certainement à ses yeux bien moins nombreux que ceux de Mike). Mais en même temps, elle garde la porte ouverte à faire entrer quelqu'un de nouveau dans sa vie (qui ne risque pas d'être Mike). En effet, avec ses amies, elle a avoué qu'elle avait un intérêt pour un autre célibataire rencontré lors du speed dating du premier épisode (tant que ce n'est pas Mike). Rémi, qu'elle trouve « plus intellectuel », « plus posé » et avec « l'air très mature », lui est visiblement tombé dans l'oeil (contrairement à Mike). Reste à voir si elle changera de partenaire, un peu comme l'avait fait Fanny après le départ précipité de Jean-Philippe. (Mais s'il vous plaît, Seigneur, faites qu'elle cesse de voir Mike parce qu'on n'en peut plus.)

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